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Le festival immersion choisit des étudiants de l'ISCOM Rouen

4 étudiants de l'ISCOM Rouen ont développé la communication du festival de musique...



Après avoir découvert le festival Immersion de l’intérieur en tant que bénévoles, Jean-Eudes et Raphaël, en troisième année à l’ISCOM Rouen, ont souhaité prolonger l’aventure et ont proposé aux organisateurs de prendre en charge la communication de l’édition suivante…Un projet qui a pu voir le jour dans le cadre de leur micro agence "Chocolat" incarnée également par Mégane et Marion. Retour sur leur contribution à cet événement rouennais avec l’un de ses fondateurs, Pierre Mathérat.


Quelles sont les circonstances qui vous ont amené à créer Immersion ? Quelle est la vocation de cet événement ?

Mes deux associés actuels et moi-même avons eu l’idée de cette manifestation car nous voulions donner à la ville de Rouen un festival de musique électronique comme il en existe un peu partout en France. L’objectif d’Immersion est double : d’abord redynamiser la vie nocturne à Rouen un peu étiolée après ce terrible incendie dans un bar de la ville en 2016 et puis aussi mieux faire connaître le monde de la musique électronique avec la venue d’artistes régionaux, nationaux et aussi de renommée internationale à l’image de Mall Grab cette année.

 

Marion, Mégane, Jean-Eudes et Raphaël ont travaillé sur la communication de la deuxième édition du festival Immersion qui vient de s’achever …Quelles missions leur avez-vous confiées ?

En fait, nous avons inversé le processus, ils ont dû identifier par eux-mêmes les priorités en matière de communication. Ils ont d’abord audité le secteur puisqu’il existe en France des manifestations semblables à la nôtre. A partir de cette étude et du diagnostic de communication de la première édition d’Immersion, ils nous ont recommandé d’ouvrir un certain nombre de chantiers sur lesquels ils ont travaillé.

 

Quelle a été leur première recommandation et quelles réalisations en ont découlé ?

Lors de la première édition d’Immersion, notre outil central pour communiquer, c’était une page facebook…Or le festival se pérennise, il nous fallait donc un outil qui permette d’installer la marque dans le paysage. Marion, Mégane, Jean-Eudes et Raphaël nous ont proposé de réaliser un site web qu’ils ont conçu de bout en bout. On y trouve les fondamentaux du festival, la programmation de la prochaine édition et puis la possibilité d’acheter son billet…Parallèlement à ça, ils ont fait aussi un gros travail de community management trois mois avant le festival, ils ont régulièrement posté des infos, des vidéos et des photos sur Facebook et sur Instagram pour mobiliser et élargir la communauté des festivaliers. Et deux trois jours après le festival, comme la communauté « était activée », ils en ont profité pour commencer à diffuser des infos sur l’édition de mai 2018.

 

Ont-ils utilisé d’autres leviers pour élargir le public d’Immersion ?

Oui, ils ont aussi retravaillé sur le dossier de presse et pris en charge les contacts avec les journalistes qu’ils ont relancés avec succès. On a eu une large couverture de l’évènement, sur des supports très variés ; des articles dans Trax qui est un magazine de musique électronique mais aussi dans la presse régionale, des reportages sur les télés et les radios régionales. Ce qui est intéressant, c’est que cette couverture presse a donné l’occasion de parler du festival sous de nombreux angles ; les artistes, les techniciens, le travail de préparation en amont, les enjeux de sécurité, les bénévoles impliqués…

 

Justement s’agissant des bénévoles dont l’implication participe à la réussite du festival, comment cette communauté s’est constituée et comment les étudiants vous ont aidés à la stimuler ? 

En fait, dès la première édition, nous avions de nombreux bénévoles qui en ont recruté d’autres pour l’éditions qui a suivi, la communauté se construit beaucoup par cooptation. Les Iscomiens nous ont aussi aidés sur ce point puisqu’ils ont créé le « google form » accessible sur le site web et qui permet aux bénévoles de proposer leur candidature. Je leur ai aussi demandé de prendre en charge un after movie des bénévoles…Avec des photographes et un cameraman, ils ont conçu une vidéo qui montre l’engagement de tous ces volontaires, l’aventure humaine à la fois exigeante et stimulante qu’ils vivent pendant le festival. Ce film, c’est à la fois leur exprimer notre reconnaissance mais aussi diffuser l’état d’esprit dans lequel on doit aborder cette mission qui est aussi une responsabilité.

 

Les étudiants de l’ISCOM ont travaillé à vos côtés durant 6 mois en amont du festival, pendant et quelques jours après aussi…Quel bilan faites-vous de cette collaboration, qu’ont-ils apporté à vos équipes et au festival ?

Même si nous sommes 3 responsables et que nous avons plus d’une centaine de bénévoles pour gérer ce festival, nous n’avions pas eu les ressources et le temps de faire à fond lors de la première édition ce qu’ils ont réalisé, eux, à l’occasion de la deuxième. On a eu en février 4000 festivaliers contre 2600 en mai 2017, cette progression, on la doit à leur travail ; Ils nous ont aidés à légitimer ce festival, à le faire grossir, à le professionnaliser aussi.

 

Quelle suite pensez-vous donner à cette collaboration ?

Jean-Eudes et Raphaël continuent de nous aider mais ils vont enchainer avec d’autres stages et la suite de leur cursus à Paris. Nous serions donc ravis d’accueillir de nouveaux Iscomiens en septembre 2018 pour préparer l’édition de février 2019. Notre agenda est idéal pour l’ISCOM qui demande à ses étudiants de travailler en micro agence sur cette période de l’année !

 

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