Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je suis Lucas Vieitez, ancien étudiant de l’ISCOM Toulouse, promotion 2018. Aujourd’hui, je suis responsable des partenariats, dans l'événementiel chez Arpèges & Trémolos, l’organisation à l’origine du festival Pause Guitare, dans le Tarn et à Albi. Âgé de 30 ans, je vis à Toulouse.
Tout savoir sur l'ISCOM Toulouse
Parle-nous de ton parcours, et de comment tu es arrivé à ce poste de responsable des partenariats ?
J’ai suivi l’intégralité de mon cursus à l’ISCOM Toulouse, soit cinq années enrichissantes.
En quatrième année, alors que je recherchais un stage, j’ai eu l’opportunité d’intégrer Arpèges & Trémolos. L’expérience a été concluante, puisque l’année suivante, j’ai pu poursuivre mon parcours en alternance au sein de cette même structure. Depuis, j’y suis resté, et j’ai la chance d’y évoluer professionnellement dans le milieu de l'événementiel.
Mes deux premières années à l’ISCOM m’ont permis d’acquérir une base solide en communication globale. C’est en troisième année que j’ai pu me spécialiser, et c’est tout naturellement que j’ai choisi l’influence et l’événementiel. Si je devais résumer ces cinq années, je dirais qu’elles ont été aussi formatrices qu’agréables, entre apprentissage et moments inoubliables !
Quelles sont les skills acquises à l’ISCOM qui te servent le plus aujourd’hui ?
À l’ISCOM, j’ai développé plusieurs compétences essentielles. L’autonomie en fait partie, tout comme le goût du travail, notamment grâce aux nombreux stages et expériences réalisés tout au long de mon cursus. Ces expériences m’ont permis d’explorer des secteurs variés et de m’adapter à des charges de travail fluctuantes.
Le travail d’équipe a également été une compétence clé que j’ai pu affiner, notamment à travers les nombreux projets de groupe. J’ai aussi appris à écouter les autres, une qualité indispensable dans mon métier, où il n’est pas toujours évident d’être en accord avec tout le monde.
Enfin, l’ISCOM m’a permis de développer ma créativité et mon sens stratégique, deux compétences précieuses dans mon domaine.
Quelles sont les qualités indispensables pour réussir dans ce domaine ?
Afin de travailler dans les métiers de l'événementiel, selon moi, plusieurs qualités sont essentielles notamment l’empathie qui est une qualité indispensable pour réussir. Être à l’écoute est primordial, car nous sommes en contact direct avec de nombreux chefs d’entreprise. Dans un contexte économique parfois difficile, il est crucial de comprendre leurs besoins, de les accompagner au mieux et de leur apporter des solutions adaptées.
En parallèle, une grande rigueur organisationnelle est indispensable. La charge de travail étant conséquente, savoir gérer ses priorités et structurer ses missions permet de rester efficace et performant.
Quels sont les plus grands défis que tu rencontres dans ton métier ?
Selon moi, le plus grand défi est d’être pleinement à l’écoute des entreprises. Elles nous soutiennent, mais lorsqu’elles traversent des périodes difficiles, il est essentiel d’être là pour elles en retour. Cela fait partie de notre ADN : nous ne sommes pas là pour abandonner nos partenaires en difficulté. Lorsqu’une entreprise nous confie qu’elle n’a plus les moyens de contribuer, nous préférons l’inviter à partager un moment avec nous, lui offrir une parenthèse, lui permettre de se changer les idées et de rencontrer d’autres chefs d’entreprise. C’est d’ailleurs l’un des objectifs majeurs du festival.
Un autre défi de taille est l’accueil des invités sur l’événement. Avec mon collègue Nicolas, nous gérons l’espace partenaires, où nous recevons chaque soir près de 1 500 personnes. Notre ambition est de leur offrir la meilleure expérience possible, en veillant à ce que chaque invité passe une excellente soirée dans une ambiance conviviale et bien organisée.
Quels conseils donnerais tu à quelqu’un qui voudrait travailler dans ce domaine ?
Mon principal conseil serait de persévérer et de multiplier les rencontres dans ce milieu pour y faire sa place.
J’ai eu la chance de ne pas trop galérer, mais il est essentiel d’être présent sur le terrain, de s’investir et, si possible, de faire du bénévolat dans différentes structures. Cela permet d’acquérir de l’expérience tout en se créant un réseau.
C’est un métier passion, où l’on ne compte pas ses heures, simplement parce qu’on aime ce que l’on fait et que travailler dans la culture a du sens. C’est une profession enrichissante et essentielle, qui mérite qu’on s’y investisse pleinement. Alors, mon conseil : donnez-vous à 100 % !
Quelle est la demande la plus bizarre ou originale qu’un partenaire t’ait faite ?
Nous recevons rarement des demandes extravagantes, car nos clients sont généralement raisonnables et pragmatiques. Toutefois, une année, une demande nous a particulièrement marqués : un invité souhaitait faire venir un cracheur de feu… dans sa loge privative !
Nous avons dû lui expliquer, avec le sourire, que cela n’était malheureusement pas envisageable, au risque de transformer tout le bâtiment en brasier. Une demande originale, mais définitivement irréalisable !
Si tu devais pitcher ton job en une phrase à un enfant de 6 ans, que dirais-tu ?
Je lui dirais simplement que mon travail consiste à trouver des entreprises prêtes à donner de l’argent pour organiser des concerts. C’est, je pense, la façon la plus simple d’expliquer mon métier à un enfant de 6 ans !
Un partenariat de rêve que tu aimerais concrétiser un jour ?
Je ne sais pas s’il existe un partenaire « de rêve », mais en ce moment, je fais tout mon possible pour établir un partenariat avec Airbus. Pour moi, c’est une entreprise emblématique en Occitanie et même à l’international.
Aujourd’hui, nous collaborons avec de nombreux secteurs, mais l’aéronautique reste un domaine que nous n’avons pas encore exploré. Réussir à travailler avec Airbus serait donc un vrai accomplissement… et un projet qui me tiendrait particulièrement à cœur !