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Chef de projet brand content chez les Eclaireuses

Emma est sur le point d’être diplômée, après 5 années passées à l’ISCOM. Alors que son alternance vient à peine de se terminer pour le média en ligne les Eclaireuses, elle vient de débuter son premier CDI en tant que chef de projet digital au sein de cette même équipe. Elle revient sur son parcours et nous explique en quoi consiste son poste.

 

Avant d’aller plus loin, peux-tu revenir sur ton parcours à l’ISCOM. Et pourquoi avoir choisi la communication ?

C’est par un heureux hasard que je me suis orientée vers le monde de la communication. Après un baccalauréat scientifique assez décevant (les matières scientifiques, ce n’était finalement pas pour moi !!!), je ne savais pas vraiment où aller.

J’avais juste une certitude, mon attrait pour la créativité en général. Par le biais d’une amie, j’ai découvert la communication et plus précisément l’ISCOM Toulouse. Après avoir participé à des portes ouvertes et rencontré l’équipe, je me suis vraiment retrouvée dans l’ambiance et les valeurs de l’école, à tel point que j’ai finalement décidé de la rejoindre.

Je n’ai jamais été vraiment scolaire et j’ai très vite adhéré à la pédagogique proposée par l’ISCOM : un parcours professionnalisant, qui puisse nous permettre de nous exprimer librement, tel que l’on est ! En première année, tout m’a plu : le travail en équipe, les projets, les intervenants … mais il est vrai que je n’avais pas encore de projet concret.

Pour mon stage de première année, j’ai rejoint une agence d’évènementiel toulousaine qui m’a permis d’exercer des missions de communication globale. J’ai apprécié cette première expérience, mais je n’étais pas plus avancée quant à mon projet professionnel. Pour ma deuxième année, suite à une candidature originale diffusée sur LinkedIn, j’ai été démarchée par le média Grand-Mercredi pour un stage orienté création.

 

Même si ma candidature s’adressait à une autre structure, j’ai accepté l’offre qui m’a été offerte. J’ai ainsi pu découvrir l’univers des médias digitaux et notamment des régies en ligne. Bien qu’occupant un poste créatif, je me suis familiarisé avec le métier de chef de projet. Cela a été mes premiers pas vers le Brand content, et j’ai adoré ! Riche de ce deuxième stage, j’ai donc concentré mes recherches de 3e année autour d’un média qui m’a toujours fasciné : My Little Paris.

J’ai été recrutée en tant que chef de projet media pour 6 mois. Je me suis régalée pendant ces 6 mois ! Le métier que j’y ai appris m’a conquise et je m’y suis parfaitement reconnue. My Little Paris a un univers unique auquel on ne peut qu’adhérer. Grâce à ce stage, j’ai réellement pu définir mon projet professionnel. Mais pour être sûre et certaine de la voie que je suivrai, j’ai tout de même décidé de profiter de mon dernier stage à l’ISCOM avant l’alternance et le grand saut dans le monde du travail, pour tester un autre domaine.

Dans le cadre de ma 4e année spécialité Marketing et Publicité, j’ai souhaité occuper un poste dans le marketing et le développement de produits, tout en restant dans le même univers Beauté et Lifestyle que j’avais déjà embrassé. Au contraire de mes précédentes expériences, je ne me suis pas reconnue dans ce métier, trop orienté chiffre et très technique pour moi et pas assez créatif.

 

C’est pour cette raison que dans le cadre de l’alternance en 5e année, je suis revenue à mes premières amours : la gestion de projet. J’ai adressé une candidature spontanée pour les Eclaireuses et ma candidature a fait mouche. J’y ai donc fait mon alternance en tant que chef de projet brand content et même mieux : j’y suis restée en CDI.

 

Tu es donc chef de projet brand content chez les Eclaireuses, quelles sont tes missions ?

Les Éclaireuses est un media féminin qui s’adresse aux Millenials en les informant, inspirant et échangeant avec bonne humeur, sur des sujets divers et variés qui les concernent. L’écosystème média Les Éclaireuses possède aujourd’hui une communauté de plus de 7M de followers sur les réseaux sociaux (dont Les Éclaireuses Beauté qui est aujourd’hui la 1ère communauté beauté en France).

 

Le media possède une régie publicitaire intégrée dans laquelle on propose des campagnes de brand content aux marques qui souhaiteraient communiquer auprès de la cible du média. En tant que chef de projet brand content, je joue ainsi le rôle de chef d’orchestre entre les Eclaireuses et les marques qui nous sollicitent pour parler d’elles. Je gère le déploiement des opérations commerciales.

 

Nous travaillons avec de nombreuses marques de beauté (L’Oréal, Clarins, LVMH…) mais aussi avec toutes sortes d’annonceurs d’autres secteurs (divertissement, mode, food etc.). Régulièrement, des marques multiples nous envoient des briefs concernant les produits qu’elles veulent promouvoir.

 

Dès réception des briefs, les équipes se réunissent pour brainstormer et proposer une recommandation. L’équipe commerciale propose la recommandation à la marque et dès que cette dernière l’a validée, mon équipe prend le relais pour son déploiement. Par exemple, j’ai dernièrement travaillé pour Prime Video et le lancement d’une nouvelle production de la chaîne, le film Panic Room. Nous avons notamment proposé dans le dispositif de concevoir une vidéo challenge diffusée sur nos différents canaux dans laquelle nous avons recréé un escape game pour plonger notre audience dans l’ambiance de la série.

 

Il s’agissait d’une production très intéressante pour moi qui sortait des vidéos habituelles que j’avais eues l’habitude de faire. Chez les Eclaireuses, nous avons absolument toutes les ressources en interne, comme une agence de communication : le pôle commercial, développement, gestion de projets, vidéo, web etc. … C’est une chance car cela nous assure une réelle expertise auprès des marques et beaucoup de liberté et flexibilité dans les campagnes que nous proposons aux marques. C’est cette liberté que j’aime le plus dans mon métier aujourd’hui.

Emma communication les eclaireuses 

Au regard de tes multiples expériences professionnelles, quels conseils donnerais-tu aux Iscomiens pour réussir leur candidature ?

Il est essentiel de s’adapter à l’entreprise à laquelle on s’adresse, de respecter ses codes et son ADN s’ils sont marqués. A la lecture de la candidature, le recruteur doit déceler cet effort de personnalisation. Attention, l’inverse est également possible. Si l’on postule à une entreprise classique, il ne faut pas non plus faire trop dans l’original. En plus de la personnalisation liée à l’entreprise, je conseille également aux étudiants de retranscrire dans leur candidature leur personnalité, c’est important ! Chaque candidature doit être unique et marquer les esprits !

 

Que retiens-tu de ces 5 ans passés à l’ISCOM ?

Question difficile … il s’est passé énormément de choses au cours de ces 5 ans. Evidemment, j’ai envie d’évoquer toutes les rencontres que j’y ai faites et mes amis. Mais j’ai surtout envie de parler des stages qui, à mes yeux, font la force du parcours à l’ISCOM. Dès la première année, nous avons l’opportunité de faire des stages. Chaque nouveau stage nous permet de gagner en expérience et maturité. La professionnalisation à l’ISCOM, c’est la clef de notre réussite.

 

Ton meilleur souvenir à l’ISCOM ?

J’ai trop de bons souvenirs … Si je devais en choisir un, je citerais l’un de mes tous premiers cours avec Madame de la Bollardière. On venait à peine de rentrer et elle nous a demandé, chacun à notre tour, de passer sur la scène de l’amphithéâtre. On devait se lâcher, danser, bouger et être nous-même.

 

Réfractaires au début, on s’est tous lâchés un à un et nous avons beaucoup pris de plaisir. Je me suis vraiment dit à ce moment-là que le lycée était bel et bien fini, qu’on passait un cran au-dessus. J’ai de suite eu une bonne impression sur les années qui m’attendraient à l’ISCOM, et je ne me suis pas trompée …

 

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