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Alumni : Je créé mon entreprise après l'ISCOM

Diplômé de la promotion 2020 de l’ISCOM à Strasbourg, Louis Le Nevé revient sur son parcours et nous en dit plus sur sa marque éthique de sous-vêtements haut de gamme, Maison Albert Joseph.

 

 

 

 

 

Bonjour Louis, pouvez-vous dans un premier temps nous parler de votre parcours scolaire ?

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J’ai rejoint l’ISCOM Strasbourg directement après mon bac. Ma passion c’est le football et à l’époque je voulais pouvoir en vivre. Je voyais des personnes de mon entourage qui commençaient à faire carrière dans ce milieu et cela m’a encore plus donné envie de m’y faire ma place aussi. Deux options s’offraient à moi : soit travailler dans la communication auprès des clubs, soit gérer l’image des joueurs et devenir agent. J’ai donc commencé ma 2ème année du Programme Grande École à l’ISCOM en créant ma première entreprise, LN Sport Management.

 

 

J’ai eu l’opportunité de voyager un peu partout en Europe, même aux Etats-Unis et je consacrais mes périodes de stage à développer mon entreprise. Après deux années en école de communication, je sentais que j’avais besoin d’acquérir plus de connaissances et compétences commerciales. J’ai choisi de quitter l’ISCOM pour pour rejoindre un bachelor dans le business et le management sportif. Fin 2017, j’ai lancé avec mon meilleur ami jebookunsportif.com, une agence d’influence dédiée aux sportifs. J’habitais dans les Vosges à cette époque et la région Lorraine lançait au même moment LorNTech, un incubateur dédié à la French Tech.

 

Au bout de deux années, je me suis rendu compte que le secteur se développait rapidement et que les nouveaux arrivants sur le marché étaient plus formés et compétents que moi. J’ai donc pris la décision de revenir à l’école. Après avoir passé le concours pour la seconde fois, me voilà de retour à l’ISCOM avec des camarades plus jeunes que moi et toutes mes expériences professionnelles comme bagage. J’ai abordé ce retour à l’école de manière totalement différente et je le remarquais lors des challenges avec des entreprises : comme j’avais déjà vécu l’expérience en condition réelle, j’étais plus à l’aise que mes camarades qui commençaient à apprendre le métier.

 

En rejoignant l’ISCOM en 4ème année, je devais faire un stage en communication de six mois et au lieu de le faire à nouveau dans ma propre entreprise, j’ai fait le choix d’aller découvrir de nouvelles choses et de rejoindre une entreprise en région parisienne. Je suis resté dans la capitale pour faire mon année d’alternance sur le campus de Paris et obtenir le diplôme « Manager de la Marque ». Aujourd’hui, jebookunsportif.com continue de se développer, tout comme ma marque de sous-vêtements Maison Albert Joseph.

 

Pourquoi avoir choisi une école de communication et pourquoi l’ISCOM ?

 

Ma première rencontre avec l’ISCOM s’est faite au salon de l’orientation Oriaction à Nancy. À l’époque, je voulais me lancer dans l’événementiel, ce qui est plutôt ironique maintenant puisque je n’ai finalement jamais travaillé dans ce milieu. En visitant le salon, je suis tombé sur une amie qui se trouvait sur le stand de l’école. Au fil de nos discussions, elle me parle de l’ISCOM et des cours qui sont proposés aux étudiants, ce qui m’a permis de comprendre qu’une école de communication correspondait exactement à ce que je cherchais. De plus, la réputation de l’ISCOM et les excellents échos que j’en ai eu ont fini de me convaincre de m’y inscrire.

 

Parlez-nous un peu de votre projet : d’où vous vient l’idée de créer votre marque ?

 

Le sport n’est pas ma seule passion, j’éprouve aussi un fort intérêt pour la mode. Je savais que je voulais lancer un projet en lien avec ce milieu, mais je ne savais pas quel serait le bon moment. Je voulais me lancer dans le textile mais pas créer une énième marque qui vendrait des pulls et des tee-shirts. Je voulais quelque chose de différent et plus surprenant. Au fil de mes recherches, le marché des sous-vêtements a attiré mon attention et semblait plutôt intéressant. Calvin Klein et le Slip Français notamment m’ont beaucoup inspiré. J’ai réussi à créer un produit 100% français, bio et responsable, fabriqué près de chez moi avec une touche sportswear, moderne et élégante, le tout vendu à un prix raisonnable.

 

C’était important pour vous de pouvoir développer une marque qui soit responsable ?

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Je voulais essayer de mixer ce que les consommateurs recherchent : un design esthétique, moderne et intemporel additionné à une production durable et éthique. Au début, j’ai eu beaucoup de mal à trouver des fournisseurs locaux : on me proposait des fournisseurs en Turquie ou au Portugal mais ce n’était pas ce que je voulais pour mon projet. Cela me coûte peut-être plus cher de produire en France mais c’est quelque chose que je voulais respecter et je préférais abandonner mon projet plutôt que d’aller vers la facilité et de ne pas être fier de ce que je propose. Aujourd’hui, si j’ai un problème avec mon tissu, seulement 30km me séparent de l’usine. Si je travaillais avec le Portugal ou la Tunisie, ça serait beaucoup plus compliqué.

 

J’aime aussi le fait de pouvoir travailler dans une vraie proximité : l’atelier avec lequel je suis associé est une entreprise familiale avec 10 salariés et on s’entend tous très bien ! C’était important pour moi de pouvoir créer un lien avec ceux qui donnent vie à mes produits. Pour moi, le respect de l’environnement ne devrait pas être un argument marketing. Ça fait plus de six mois que je communique autour de la marque, que je suis le plus transparent possible en montrant tout ce qu’il se passe autour de la production et de l’évolution des produits et je pense que c’est ce que la clientèle apprécie. Ils ont l’impression d’y être et j’ai l’impression de les faire participer.

 

A quoi ressemble la journée type d’un entrepreneur ? Existe-t-elle d’ailleurs ?

 

Je dirais que chacun se crée sa propre routine. Personnellement, ma journée englobe aussi une bonne partie de la nuit puisque c’est là que je suis le plus productif. On peut dire que j’ai une routine matinale mais je ne pense pas avoir une journée type. Je commence à chaque fois de la même manière : je me lève tôt, je bois un café, je consulte mes mails et mes réseaux, je vérifie mes obligations de la journée, de la semaine, du mois. Je fonctionne beaucoup avec des to do lists, j’ai tendance à beaucoup m’éparpiller mais c’est ma manière de travailler. Je peux travailler de n’importe où : je n’ai pas besoin d’un cadre ou d’une structure et je serais aussi productif au bord de la mer qu’à la terrasse d’un café ou à un bureau.

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Quels seraient vos conseils pour les futurs diplômes qui rentreront sur le marché du travail prochainement ?

 

Pour tous ceux qui ont envie d’entreprendre, faites-le. Je suis de plus en plus sollicité, souvent à titre amical, pour parler de mon parcours et faire comprendre aux autres que passer le cap de l’entreprenariat est loin d’être insurmontable contrairement aux croyances populaires. Je pense aussi que nous sommes mal informés sur le sujet. Certes il y a beaucoup d’administratif mais à côté de ça, il y a tellement de positif. Quand on a envie de faire quelque chose, il faut le faire. Bien s’entourer est important !

 

Le plus important je dirais, c’est de trouver quelque chose qui nous plait vraiment. Peu importe que l’on veuille rejoindre une entreprise ou lancer sa propre affaire, il est important de faire quelque chose que l’on aime. Il ne faut pas non plus avoir peur d’échouer et de recommencer ou de se dire que c’est trop tard. Ce n’est pas parce qu’on sort d’un diplôme qu’on doit rester dans une case : si tu es diplômé en communication mais que ton truc c’est le droit, prends des cours du soir ! Il est important de s’ouvrir et de ne pas se limiter. La vie passe trop vite pour faire quelque chose qui ne nous plait pas alors écouter vos passions et lancez-vous. Les portes s’ouvrent à ceux qui cherchent à les ouvrir.

 

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