Etudiante en 3e année à l’ISCOM Toulouse, parcours Marketing-Publicité, Julie s’est envolée pour Amsterdam pour y effectuer son deuxième semestre. Elle nous raconte tout sur son expérience ERASMUS.
Un souhait de découvrir l’échange universitaire
La 3ème année à l’ISCOMmarque un tournant pour l’ensemble des étudiants. Non seulement, les étudiants peuvent se spécialiser grâce aux nombreux programmes que l’ISCOM propose (Marketing-Publicité, Digital, Evénementiel, Création etc.) mais ils ont également l’occasion de partir à l’international dans le cadre de leur deuxième semestre.
Partenaire du programme ERASMUS+, l’ISCOM collabore avec plus d’une quarantaine d’universitésà l’échelle européenne, laissant l’opportunité à ses étudiants de vivre par eux-mêmes l’expérience de «l’Auberge espagnole».
Elèveà l’ISCOM Toulousedepuis la premièreannée, Julie a toujours souhaité découvrir les joies de cette aventure à l’international. Elle n’a donc pas hésité une seule seconde, une fois en 3e année, pour constituer son dossier de mobilité et faire ses vœux.
Pourquoi Amsterdam ?
J’ai toujours été attirée par cette ville très dynamique et sa population cosmopolite. L’idée d'être dans un nouvel environnement pour poursuivre mes études, loin de ma zone de confort, représentait pour moi une réelle motivation.Côté communication et publicité, j’avais vraiment l’impression que le pays était futuriste. Amsterdam était mon premier choix et j’ai été tellement heureuse quand j’ai vu que ma demande avait été acceptée.
Quels sont les cours que vous suivez ?
Le programme que j’ai choisi est le parcours «Global Trendwatching». En quoi consiste-t-il? Il s’agit dans un premier temps d’apprendre à définir et à repérer une tendance grâce à l’aide d’une méthode bien précise. Le programme nous donne ensuite toutes les cartes dont nous avons besoin pour analyser en profondeur les tendances et imaginer les scénarios futurs les plus souhaitables ou non pour notre société. Tout cela dans l’objectif de conseiller au mieux les marques sur la direction à prendre pour un développement fructueux.
En ce qui concerne le contenu du programme, les cours et la façon d’apprendre sont très différents de ce que j’avais l’habitude de voir à l’ISCOM.De plus, tous les cours sont en anglais. Nous avons également beaucoup de travail personnel à fournir et de nombreux rapports à rendre. Si j’ai fait le choix de l’échange universitaire par rapport au stage, c’était justement pour découvrir une nouvelle façon d’apprendre et de travailler. C’est exactement ce que je ressens aujourd’hui. Nous sommes à peu près 25 dans ma promotion, autant d’étudiants locaux que d’étudiants ERASMUS, ce qui facilite d’autant mieux l’enrichissement culturel.
Vous êtes partie dans un contexte sanitaire incertain. Parlez-nous de votre arrivée aux Pays-Bas et de votre quotidien
Il est certain que mon départ pour les Pays-Bas a été remis en question plusieurs fois compte-tenu du contexte. Ma détermination à partir coûte que coûtem’a permis de ne pas me décourager. A mon arrivée, j’ai dû observer une quarantaine de 10 jours. J’ai eu la chance de pouvoir trouver un logement dans une résidenceétudiante avant mon départ, ce qui m’a permis une arrivée assez sereine.
Malheureusement, en raison du contexte, le comité d’accueil pour les étudiants ERASMUS de mon universitéa été annulé. Cependant, comme je vis dans une résidenceétudiante, j’ai la chance de pouvoir côtoyer énormément d’étudiants, que ce soit des locaux ou des étrangers. J’ai pu notamment rencontrer des étudiants venus d’Espagne, d’Allemagne, de Russie ou encore de nombreux pays asiatiques.
Je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu partir aux Pays-Bas. Ici, les mesures sanitaires ne sont pas aussi strictes : le port du masque n’est pas obligatoire dans la rueet nous ne sommes pas confinés. J’ai bien entendu respecté un couvre-feu à partir de 22h pendant les quelques premiers mois, mais celui-ci n’est aujourd’hui plus en vigueur. Les terrasses des restaurants ainsi que les boutiques sont de nouveau ouvertes, et la réouverture des lieux culturels est prévue pour la mi-mai. J’ai donc la chance de pouvoir découvrir cette jolie ville lorsque je n’ai pas cours.
Pourquoi est-ce-que j’aime tant cette ville?Parce qu’il s’agit d’une capitale à taille humaine, que l’on peut parcourir à pied ou à vélo, nul besoin de voiture. Je trouve les habitants également très ouverts et avenants. Il m’est souvent arrivée d’être abordée naturellement dans la rue par des personnes, toujours bienveillantes. Quand on est loin de chez soi, cela fait du bien de se sentir en sécurité.
Jusqu’à quand sont programmés vos cours ?
J’ai cours jusqu’au 23 juin. Avant mon retour en France j’espère pouvoir découvrir d’autres villes du pays.
Bénéficiez-vous de bourses ?
Grâce au partenariat ERASMUS de l’ISCOM, nous pouvons en effet bénéficier de bourses. J’ai eu une réponse favorable à ma demande de bourse fin décembre. Nous percevons une aide mensuelle calculée selon le coût de la vie de la ville où l’on s’expatrie.
Que retiendrez-vous de cet échange ?
C’est la première fois que je quitte le foyer parental, et pour un pays étranger ! J’avais vraiment ce besoin de sortir de ma zone de confort et d’évoluer dans une nouvelle dynamique. Je suis très reconnaissante de pouvoir vivre une telle expérience interculturelle, aussi riche sur le plan personnel que professionnel.Il s’agit d’une étape importante dans ma vie d’étudiante, qui m’offre une ouverture unique sur le monde, ainsi que la possibilité d’élargir mon champ de vision et de connaissances.J’ai également conscience qu’une expérience de ce type représente un atout de taille pour mon parcours professionnel et me permettra d’intégrer plus facilement le monde du travail sur le plan international, ce qui constitue pour moi un réel objectif.
Participer au programme Erasmus est selon moi l’une des aventures les plus enrichissantes qu’un étudiant puisse avoir la chance de vivre. Je sais que je garderai de précieux souvenirs de ces quelques mois à l’étranger.
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