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PORTRAIT D'ALUMNI - LE PARCOURS DE ERELL LE BOUEDEC

Erell LE BOUEDEC travaille aujourd’hui comme Responsable Communication au sein de du Mouvement ETHIC. Il n’y a pas si longtemps, elle était encore étudiante à l’ISCOM. Nous nous sommes entretenus avec elle pour parler un peu de son parcours depuis qu’il a quitté les bancs de l’école.



 

Erell Le Bouedec ConvertImageCommençons par ton parcours et ce qui t’a conduit à rejoindre l’ISCOM.

 

Après un Bac Économique et Social j’ai rapidement eu l’envie de me diriger vers les métiers de la communication sans savoir exactement lesquels. Je me suis lancée dans une licence en Sciences de l’Information et de la Communication pendant laquelle j’ai pu faire plusieurs stages qui m’ont permis d’affiner mes choix. Après 3 ans de cours très théoriques, j’avais besoin d’avoir plus de mise en pratique.

 

Après plusieurs comparaisons entre les écoles, l’ISCOM m’a convaincu de part son coté professionnalisant. J’ai pu y trouver un équilibre entre l’aspect théorique que j’avais pendant ma licence et le l’aspect mise en pratique en milieu professionnel. À l’époque, on ne pouvait pas intégrer la 4e année directement donc j’ai intégré l’école en 3e année « Communication Globale des Entreprises et des Marques » pour commencer par une approche plus globale de la communication. Au moment de choisir ma spécialisation, je m’étais déjà intéressée à la communication politique et me suis dirigée vers la spécialisation Management de l’Action Publique et Politique. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas mon choix.

 

 

Quel est le poste que tu occupes actuellement et en quoi consiste-t-il exactement ?

 

Aujourd’hui, je suis Responsable Communication du Mouvement ETHIC (Entreprise à Taille Humaine, Indépendante et de Croissance). C’est un réseau d’entreprise qui a pour vocation de rapprocher et créer un lien entre les décideurs publiques et les décideurs privés. Ce réseau rassemble 350 entreprises adhérentes de toutes tailles et secteurs confondus. Notre volonté est d’être représentatif du tissu entrepreneurial français, c’est-à-dire que nos adhérents sont autant des petites PME que des entreprises du CAC40.

 

Mon métier, c’est de promouvoir l’image du mouvement, faire en sorte que nous soyons connus. Nous organisons des événements comme des débats d’actualités entre les chefs d’entreprises et les ministres, ou des moments réseaux pour permettre à ses dirigeants de se rencontrer et d’échanger. Nous créons aussi des ateliers à destination des dirigeants d’entreprises : nous avons notamment fait un atelier sur la gestion de son compte LinkedIn et comment en faire un outil de communication. Chez ETHIC, on s’interroge sur toutes les problématiques concernant la vie des entreprises et leur image et nous les conseillons.

 

Etant entrée dans cette structure comme stagiaire, mon poste est plus ou moins resté le même, mais mon expérience et les enseignements que j’en ai tiré me permettent de faire certaines choses plus facilement qu’avant.

 

 

Pensez-vous que le milieu politique est relativement fermé ?

 

À la base, je ne connaissais personne. Je suis rentrée chez ETHIC en postulant à une offre sur Indeed. Je ne pense pas que ce milieu soit spécialement fermé mais il est important d’être au courant de se qu’il se passe autour de nous. C’est un métier passion qui demande beaucoup de motivation. Tout dépend d’où et pour qui nous travaillons mais en entrant comme collaborateur parlementaire pour un député de l’Assemblée par exemple, il faut être prêt à s’investir au maximum. Il faut être disponible et passionné. Tant qu’il y a de la motivation, les portes ne vous sont pas fermées : si on a envie d’y aller, il faut essayer.

 

 

Y a-t-il une partie de ton travail que tu ne t’imaginais pas faire en étudiant la communication à l’école ?

 

Mon poste implique une partie commerciale, ce qui ne me plaisait pas vraiment au départ. Pour organiser des événements, il faut aller chercher des financements, des sponsors et des partenaires. Il y a quelques années, j’aurais refuser, mais aujourd’hui, je le fais assez naturellement.

 

 

As-tu un projet professionnel qui t’as particulièrement marqué et dont tu es fier ?

 

Je dirai que c’est mon dernier projet en date. Lors du premier confinement, nous avons sorti un manifeste intitulé « Faisons nous confiance ». Il nous a fallu rassembler une vingtaine de chefs d’entreprises du secteur de l’industrie pour réfléchir à la manière de sortir de la crise actuelle. Pendant plusieurs workshops, nous avons parler de la gestion de la crise interne en terme de management, de digitalisation, d’environnement et de techniques de production.

 

Nous en avons sorti un document d’une cinquantaine de pages qui nous a pris beaucoup de temps, entre la prise de contact avec les dirigeants, la rédaction, la réflexion et les ajustement, etc. Nous ne voulions pas sortir un énième guide pour gérer la crise mais plutôt proposer une vraie réflexion sur le monde d’après au niveau de l’industrie. L’idée était de faire adhérer un maximum d’entreprise au projet et nous comptons aujourd’hui entre 200 et 300 signataires. Nous avons envoyer le manifeste à de nombreux députés et le Ministre de l’Économie a félicité l’initiative.

 

 

Quels conseils donnerais-tu à nos actuels et futurs Iscomien(ne)s ?

 

Je leur dirais d’être curieux et à l’affut des dernières tendances peu importe le milieu, d’être agile et savoir rebondir. Ne vous mettez pas de barrières et n’ayez pas peur de vous lancer !