« Entrepreneuse, branchée RP et tendances digitales » comme l’indique son compte LinkedIn, Marie Grosjean est une ancienne étudiante de l’ISCOM. Après un Bac+5 en Communication & Création Digitale sur le campus de Paris, précédé d’un passage à l’ISCOM, à Lille, Marie est aujourd’hui de retour à l’école, cette fois comme enseignante référente sur le campus de Strasbourg.
Parlez-nous un peu de votre parcours
Après mon bac, j’ai commencé un BTS Comptabilité en alternance mais je me suis vite rendu compte que ce domaine n’était pas fait pour moi. À la rentrée suivante, je me suis lancée dans un DUT Technique de Commercialisation que j’ai obtenu. En faisant le bilan, mon passage en comptabilité et mon DUT m’ont permis d’acquérir deux « casquettes » de l’entreprenariat, un milieu qui me passionne. À partir de ce constat, je me suis demandé comment compléter ma formation pour être capable de gérer une entreprise et j’ai décidé de rejoindre l’ISCOM en 3ème année.
J’ai découvert l’école en consultant des offres d’emploi qui précisaient : recherche candidats diplômés d’une école de communication « type ISCOM ». Je n’avais d’abord pas envisagé de poursuivre des études longues, mais j’ai été agréablement surprise de trouver ma place dès mon arrivée à l’école.
Quel souvenir gardez-vous de votre vie étudiante au sein de l’ISCOM ?
J’ai effectué ma 3e et 4e année à Lille. Cette ville est incroyable et surtout les intervenants que j’ai pu rencontrer étaient passionnants. Pour ma 5e année, j’ai suivi les cours à Paris et fait mon alternance à Strasbourg chez Orange, une année très enrichissante en connaissances et pratiques professionnelles.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans le milieu de la communication ?
Je me suis demandé comment avoir une vision assez globale de ce qu’implique être chef d’une entreprise. La communication en faisait partie et le milieu m’a attiré : la création d’événement, être porte-parole d’une entreprise : le rêve !
Aujourd’hui, vous avez rejoint l’ISCOM Strasbourg en tant qu’enseignante, qui plus est référente, pour nos 5e année en spécialisation MMI (Management de la Marque et Innovation), qu’est-ce qui vous a convaincu d’accepter ce rôle ?
Je pense que c’est tout d’abord une question de tempérament. Pendant mes années d’études, avant les partiels, on révisait entre copains et si l’un d’eux avait du mal, j’adorai prendre le temps d’expliquer. Enseigner m’a toujours attiré et j’adore ça.
Pour rejoindre l’ISCOM, c’est moi qui ai pris l’initiative. J’ai pu échanger avec Mylène Thil, la directrice, qui s’est d’abord intéressée à mes centres d’intérêts et ce qui me faisait vibrer.
Selon moi, elle avait raison d’aborder les choses ainsi car on a forcément plus d’impact quand on parle avec le cœur. Par chance, cela collait plutôt bien avec les besoins de l’ISCOM pour son nouveau programme de 5e année. Je dispose aujourd’hui d’un poste me permettant de transmettre mes savoirs sur des sujets qui me passionnent.
Quel est l’objectif que vous vous êtes fixé en choisissant d’encadrer des élèves ?
Dans le cadre de la classe de 5e année MMI (Marque et Management de l’innovation), l’idée sera de travailler sur le savoir-être et notamment la légitimité. C’est difficile de sortir de l’école et d’affirmer « je suis professionnel ». Cette notion de prise de conscience, de professionnalisme et de confiance en soi me tient à cœur : mon objectif est de convaincre mes élèves qu’ils peuvent tout faire. Je crois également que la proximité d’âge que j’ai avec mes élèves cette année sera une vraie force.
Quels sont les principaux enseignements que vous avez retiré de vos années d’études à l’ISCOM et qui vous servent encore aujourd’hui ?
Généralement, nous avons tous un professeur qui nous a marqué au cours de notre parcours. Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer des professionnels brillants qui m’ont inspirée par leur aura. Si je ne me destinais pas à de grandes études au départ, c’est grâce à ces personnes-là que j’en suis arrivée où j’en suis aujourd’hui, diplômée d’un Bac +5.
Avez-vous des conseils à donner à nos actuels et futurs élèves ?
La première chose que je leur dirais, c’est qu’ils sont déjà des professionnels de la communication et qu’ils sont exactement là où ils devraient être. La communication n’est pas une science exacte et leurs idées ont toutes leurs places ! La seconde, c’est que le travail est avant tout une histoire de rencontres. C’est avec des humains que nous travaillons et ce raisonnement change fondamentalement la façon dont on agit et, de même, la façon dont on est perçu.
Pour finir, si vous deviez décrire l’ISCOM en 3 mots ?
- Expérience
- Révélation
- Compétence
J’ai appris énormément de choses avec l’ISCOM et avec le recul aujourd’hui, je me rends compte de l’engagement des équipes ISCOM pour cette école qui est admirable.