UN-CHALLENGE-DE-COMMUNICATION-ANIMÉ-PAR-UN-5ÈME-ANNÉE-

Un challenge de communication animé par un 5ème année

Victorien, en 5ème année Marque et Management de l’Innovation, alternant chez Accenture, a co-animé le challenge des étudiants de 2ème année à Rouen. Une occasion pour lui de les accompagner dans l’idéation et le prototypage mais aussi de retrouver l’école où il a suivi une partie de son cursus.

 

 

Rappelez-nous le sujet du challenge que vous avez co-animé.

 

 

 

Le challenge était proposé par le groupe Eiffage qui souhaitait organiser - sur des bateaux à l’occasion de l’Armada - deux événements premium destinés à ses partenaires institutionnels et ses grands clients. Il s’agissait pour les étudiants de designer deux projets disruptifs à la hauteur de la cible.

 

 

Quel était le périmètre de votre intervention ?

 

Juliette Lebourg, Directrice de l’ISCOM Rouen, m’a demandé d’intervenir sur les deux premiers jours du challenge pour les phases d’idéation et de prototypage. C’est vraiment mon domaine et le cœur de ma mission chez Accenture où une partie de mon travail est d’animer des ateliers pour les clients internes et externes à la recherche de solutions innovantes.

 

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Comment s’est déroulée la première journée ?

 

La première journée a commencé par le brief d’Eiffage. Nous avons ensuite proposé une activité ice breaker pour faire entrer le groupe dans une dynamique de travail et de co-création. Puis, nous avons amorcé la phase de divergence. Chaque participant devait, dans un temps donné, dessiner 8 idées sur une feuille A4. Après cet exercice en plénière, des groupes ont été constitués et nous sommes passés à la phase de convergence, chacune des équipes devait retenir 2 idées/concepts pour l’étape suivante.

 

 

Et le deuxième jour ?

 

Le deuxième jour, nous avons invité les étudiants à définir le parcours utilisateur : identifier toutes les étapes pour l’évènement Eiffage, de l’invitation au closing, en d'autres termes le carton, l’arrivée à la soirée, le vestiaire, la circulation sur le lieu, les animations... Chaque équipe devait alors articuler son concept en fonction de ce parcours pour donner un maximum de cohérence à l’expérience utilisateur.

 

 

Comment les étudiants se sont emparés de ce challenge et des outils que vous leur avez proposés pour y répondre ?

 

Ils sont très vite rentrés dans le challenge ; ils ont balisé le parcours utilisateur et façonné leur concept avec beaucoup de facilité. De très belles idées ont émergé avec de belles maquettes correspondant très bien à ce qu’attendait le client, des événements pleins d’audace avec de vrais effets "waouh !".

 

 

Comment avez-vous traversé cette expérience ?

 

Avec beaucoup de plaisir car finalement je n’étais là que pour faciliter. J’étais au milieu des étudiants pour mettre du liant et non pour juger. Je me suis senti très à l’aise dans cette posture. Le travail de facilitation s’est très bien passé sans résistance, c’était assez différent de ce que je peux vivre chez Accenture où les enjeux inhibent parfois les participants.

 

 

Vous avez quitté l’ISCOM de Rouen il y a un an... L’école a depuis engagé une réflexion sur les nouveaux modes de collaboration et opéré en conséquence des transformations physiques. Qu’en pensez-vous ?

 

Oui, effectivement, je n’ai pas reconnu l’école. Les locaux ont un nouveau visage, très orientés design thinking. J’en ai vu toute l’intelligence lors du challenge. Les étudiants passaient par exemple des chaises balançoires, du coworking pour la phase de créativité aux alcôves pour la phase de prototypage. La circulation se fait naturellement et tous ces nouveaux espacent facilitent l’idéation et le travail collaboratif