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Manon, étudiante à l'ISCOM et freelance en communication

Découvrons le portrait de Manon, étudiante de 3e année en COMAL, aujourd’hui free-lance en communication qui concilie avec brio son statut de jeune étudiante et son activité d’auto-entrepreneuse. Elle nous livre quelques secrets sur cette activité qui attire de plus en plus de jeunes...



Quel est votre parcours ?

Manon-portrait

 

A l’origine, je m’intéressais plutôt au commerce. Ca a toujours été mon premier choix pendant très longtemps et, finalement, après un stage d’observation dans ce milieu, qui m’a beaucoup déçue, j’ai préféré me tourner vers la communication. La communication et ses valeurs humaines me correspondaient plus. J’ai donc passé le concours de l’ISCOM et d’une autre école.

 

Mon choix s’est porté sur l’ISCOM pour ses programmes et son parcours très professionnalisant. Je suis en Communication globale pour rester dans une démarche à 360°. J’aime en effet toucher à tout et je ne veux absolument pas m’enfermer dans une branche.

 

 

Quels sont les stages que vous avez réalisés ?

 

Grâce à mon réseau, j’ai pu intégrer dès la première année l’entreprise SCC à Nanterre, acteur majeur dans le domaine informatique. La société est dotée d’une solide équipe de communication et marketing. La communication bénéficie d’un budget important ce qui m’a permis de travailler sur de gros évènements tels que le MWC, le salon de lancement de technologies mobiles à Barcelone. Pour ma deuxième période d’immersion professionnelle de première année, il m’a semblé logique de revenir chez SCC afin de reprendre les dossiers abordés en janvier/février toujours en cours.

 

Pour mon stage de 2ème année, j’étais ouverte à l’idée de découvrir un nouveau secteur d’activité mais il s’est avéré que la directrice marketing et communication de SCC France m’a appelée pour m’informer que l’équipe recherchait un stagiaire et me proposer ainsi le poste. Je n’ai pas vraiment hésité tant les missions et les responsabilités me plaisaient. Pour ce troisième stage là-bas, j’avais pour rôle principal d’organiser l’un des plus gros évènements de la société, si ce n’est le plus important. Deux journées (une consacrée aux clients et la deuxième aux collaborateurs en interne) pour faire connaître nos produits et services et fédérer les collaborateurs. Le budget alloué pour ce salon, très conséquent, est assez parlant quant à l’importance de l’évènement.

 

 

L’année dernière, vous vous êtes lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat, pourquoi ce choix ?Manon-salon

 

Cela faisait quelques temps que l’idée de me lancer en free-lance me trottait dans la tête. J’ai toujours été plus ou moins sollicitée par mes proches pour des petites missions en communication (créer un logo, mener des actions de relations publiques etc.). Je me suis dit qu’avec toutes ces requêtes, il y avait peut-être une opportunité qui se dessinait sous mes yeux. Comme ça ne me paraissait pas insurmontable, j’ai décidé de me lancer. J’ai pris ma décision peu de temps avant la fin de mon stage de 2ème année à la SCC.

 

Désirant aller au bout des projets sur lesquels j’avais travaillés au cours de mes stages, j’ai fait part de mes projets à ma tutrice (la directrice marketing et communication de SCC France donc), et c’est ainsi que j’ai obtenu mon premier contrat en tant que free-lance. Je les ai accompagnés dans l’organisation de leur salon d’été. Trois missions principales m’ont été confiées : la mise en place des témoignages et « success story » de nos clients, la recherche d’intervenants de renom pour les deux jours du salon et la gestion des réseaux sociaux.

 

 

Qu’est-ce que ce double statut « étudiant-freelance » vous apporte ? Les deux activités sont-elles conciliables ?

 

Clairement, ce statut m’apporte aujourd’hui de la crédibilité auprès des recruteurs. Tous les entretiens que j’ai passés depuis que je me suis lancée se concentrent autour de ma nouvelle activité. Cela m’a apporté beaucoup d’assurance et de confiance en moi. Je suis beaucoup plus sereine à l’idée d’être autonome. Je pense, en toute transparence, que les deux activités peuvent se concilier, Tout est question d’organisation. Il faut aussi connaître ses limites et savoir dire stop. C’est vraiment facile de se lancer. Il suffit juste de bien se renseigner en amont pour éviter toute sorte de mauvaises surprises en cours de route.

 

 

Comment envisagez-vous l’avenir pour les prochains mois, les prochaines années ?

 

Pour ma troisième année à l’ISCOM, j’envisage déjà de découvrir une nouvelle entreprise pour mon stage de fin d’année. Je souhaiterais travailler dans le secteur qui m’a toujours le plus attirée : celui des cosmétiques ou de la beauté. Je devrai bientôt passer des entretiens avec de potentiels clients pour réaliser quelques missions en tant que free-lance. Dans tous les cas, je ne vois pas mon activité d’auto-entrepreneuse comme une fin en soi. Mon but n’est pas de créer ma propre entreprise aujourd’hui mais plutôt de gagner en compétences pour pouvoir faire ma place au sein d’une entreprise d’envergure.