com-et-strat-des-marques

Mon stage en marketing chez Fauchon, au Japon

La troisième année à l’ISCOM ouvre de nombreuses perspectives aux étudiants. Tournée vers l’international, elle offre la possibilité aux étudiants de partir avec le programme Erasmus + ou de réaliser un long stage à l’étranger.



Louise, étudiante de 3e année en Marketing-Publicité, a fait son choix : elle a intégré l’équipe marketing de Fauchon à Tokyo.

 

Avant de nous rendre au pays du soleil levant, pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

 

J’ai intégré l’ISCOM Toulouse juste après l’obtention de mon baccalauréat. J’ai choisi la communication sans qu’il s’agisse vraiment d’une vocation. Les métiers de la communication m’ont toujours intriguée, alors je me suis lancée !

 

Grâce à l’école, et en seulement deux ans, j’ai réalisé 3 stages dans des univers complètement différents : un musée à Colmar où j’ai géré la communication digitale, un studio de photo, un comité de rédaction d’un nouveau magazine à Paris ou encore une startup. Des univers aux antipodes qui m’ont permis de m’essayer à diverses missions.

 

 

Votre troisième année est donc marquée par votre départ au Japon, pour un stage marketing au sein de l’équipe Fauchon. Qu’avez-vous fait pour en arriver là ?

 

Louise Getrey seule

 

 

La 3e année propose en effet des stages longs. A mes yeux, c’était le moment où jamais de partir à l’étranger et de découvrir autre chose. Le Japon n’était pas forcément mon premier choix, tout ce que je désirais c’était de partir loin !

 

 

 

 

C’est en me rendant sur le site de l’Etudiant que j’ai découvert une offre de Fauchon proposant un poste d’assistant(e) marketing à Tokyo. J’ai postulé et tout s’est fait très vite : ma candidature a reçu un avis favorable seulement une semaine après avoir postulé !

 

 

Parlez-nous de votre poste et de votre quotidien là-bas ?

 

J’étais l’assistante marketing de l’équipe - au format assez restreint car nous n’étions que trois là-bas. Dans les faits, j’ai principalement travaillé sur le packaging ou des projets créatifs. Mes tuteurs et moi étions en pourparlers avec des responsables commerciaux de différentes marques ou magasins pour qu’ils revendent nos produits. Ce n’était que du BtoB. L’essentiel de nos échanges se faisait en japonais et, parfois, en anglais (je tiens à préciser que les Japonais ne parlent que très peu la langue de Shakespeare !). Moi qui ne maîtrise absolument pas le japonais, je peux vous dire que les situations étaient parfois compliquées.

 

 

Qu’avez-vous pensé du Japon ? Recommanderiez-vous une telle expérience à vos camarades Iscomiens ?

 

C’est la première fois que j’avais des missions à responsabilités et j'ai pu travailler sur des projets concrets. Il y avait, par ailleurs, une très bonne entente avec mes tuteurs. Pour ces raisons, je recommande cette expérience à mes camarades !

 

Pour nuancer avec transparence, le Japon est un pays très différent de la France. Le dépaysement y est total. Par chance, j’ai travaillé avec des expatriés français, ce qui m’a permis de maintenir un rythme de travail que je connaissais déjà. A l'inverse, chaque projet conclu avec des Japonais s’éternisait parce qu'ils tiennent au respect des règles et des process.

 

 

Quel est votre meilleur souvenir ?

 Japon

Mon meilleur souvenir concerne une mission que l’on m’a confiée pendant le stage et qui consistait à travailler sur le benchmark de Fauchon lié à son implantation dans l’agglomération tokyoïte. Grâce à ce projet, j’ai pu me déplacer aux quatre coins de la ville et découvrir des quartiers que je n’aurais certainement pas découverts par-moi-même !

 

Autre fait qui m'a marquée au cours de ces six mois : les Japonais s’endorment absolument partout, dans le métro comme dans la rue.

 

Enfin, je tiens à souligner le sentiment de sécurité qui m’a habitée tout au long de mon séjour, quelle que soit l’heure, quel que soit le lieu. C’est quelque chose qui me manque aujourd’hui en France …

 

 

Et votre pire souvenir ?

 

Sans hésitation le « nato » ! Il s’agit d’un plat à base de soja fermenté que les Japonais adorent et dégustent en guise de petit-déjeuner. J’ai goûté et j’ai vraiment détesté ce goût prononcé.

 

Par ailleurs, les Japonais restent très fermés à l’égard des étrangers. En 6 mois, je n'ai pas côtoyé un seul vrai natif et c’est dommage !