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Grâce à l'ISCOM, nous avons créé notre entreprise

Cassandre et Jean-Baptiste reviennent sur leur projet de création d’entreprise qui a vu le jour lors de leur dernière année à l’ISCOM…



 

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En 2016, ils sont finalistes de la semaine de l’objet connecté avec leur projet Douit. En 2017, pour en financer le développement, ils participent au concours Starter de Nescafé et décrochent une enveloppe de 10 000 €. Diplômés de l’ISCOM en juillet 2017, ils mobilisent depuis cette date toute leur énergie pour faire aboutir leur projet. Retour sur cette aventure entrepreneuriale qu’ils traversent avec une soif d’apprendre et une volonté de fer.

 

 

Où en est aujourd’hui le projet Douit ?

 

Jean-Baptiste : A l’origine, Douit était un objet connecté qui utilisait la réalité mixte pour faciliter l’acquisition de savoir-faire via les tutoriels disponibles sur le web. Lorsque nous avons commencé à réfléchir au développement de cet objet avec l’usine IO, nous avons été rapidement confrontés à la réalité des coûts de R&D. Faire du hardware était trop cher mais aussi trop compliqué, nous n’avions ni l’un ni l’autre les compétences pour nous lancer dans un tel chantier. Néanmoins, nous voulions prolonger cette aventure entrepreneuriale et nous avons donc réorienté le projet.

 

 

ISCOM creation entreprise cassandre jeanQuelles ont été alors votre réflexion et les nouvelles orientations ?

 

Cassandre : Nous avons laissé de côté l’objet connecté parce qu’il était trop complexe à réaliser. En revanche, nous souhaitions toujours accompagner les personnes dans leur désir de faire par elles-mêmes, d’acquérir de nouveaux savoir-faire. Au-delà de cet intérêt pour le DIY (Do It Yourself), nous sentions aussi dans la société une quête de sens, une envie de prendre le dessus sur cette société de consommation qui ne rend pas forcément heureux.

 

Nous avons donc, avec l’aide de l’incubateur de l’ISCOM, réorienté Douit pour en faire un média, une franchise de contenus qui propose des tutos engagés. Nous avons défini 4 catégories déco/végétaux/tissus/bricolage et déjà publié nos premières vidéos.

 

 

Quel en est l’esprit ?

 

Cassandre :  Nous souhaitons diffuser des contenus qui participent au processus de l’empowerment et d’autres encore qui répondent aux tendances du bien-être, de la méditation… Notre mission, c’est vraiment d’écouter le monde pour proposer des contenus responsables qui répondent aux aspirations du plus grand nombre.

 

 

Quel est votre business model, comment ce media va vous permettre de gagner de l’agent ?

 

Jean-Baptiste : Nous allons gagner de l’argent avec les marques. Nous leur proposons deux offres : la première est de la production de contenus DIY à travers la vision DOUIT et la deuxième est de la production de contenus en marque blanche. Pour chacune de ces offres, les marques peuvent opter pour du placement de produit ou pour l’utilisation du produit au cœur même du tuto.

 

 

Quelle est la prochaine étape de votre projet ?

 

Jean-Baptiste : Nous espérons signer notre premier contrat à la fin du mois. Dès que ce sera fait, nous immatriculerons notre société dont les statuts sont déjà rédigés. Pour l’heure, nos contenus sont diffusés sur Youtube, Instagram et Facebook ; la prochaine étape, c’est la création d’une plateforme. Mais déjà, en ayant très peu médiatisé nos contenus, nous avons cumulé plus de 25 000 vues sur notre chaîne Youtube… Notre travail de référencement porte également ses fruits. Nous arrivons en tête des réponses sur des requêtes types. Tous ces indicateurs sont de bon augure pour la suite !

 

 

Qu’apprenez-vous de vous-même à l’occasion de cette aventure ?

 

Cassandre : Nous étions 7 sur ce projet et nous ne sommes plus que 2.  Nous avons donc appris à nous détacher des critiques, à croire en nous, en nos intuitions ! Nous avons appris à ne pas chercher à faire plaisir à l’autre mais toujours à faire ce qui est le plus pertinent pour notre entreprise. Nous savons désormais quelles sont les forces et les faiblesses de chacun, ce qui permet de servir au mieux le projet. Par exemple, nous avons remarqué que je sais bien raconter et Jean-Baptiste sait mieux expliquer ; cette analyse nous aide à être efficaces lors des pitchs.

 

 

Qu’avez-vous appris à l’ISCOM et qui vous soit aujourd’hui particulièrement utile ?

 

Cassandre : On nous a transmis un état d’esprit, une vision - en particulier s’agissant du rôle des marques - qui nous inspire beaucoup. Nous savons que les marques doivent s’engager, participer à changer le monde et doivent le faire sincèrement pour que le public les suive. Il faut qu’elles portent des promesses fortes et qu’elles en soient à la hauteur. Nous avons aussi appris à l’ISCOM à faire confiance à notre instinct, à accepter les échecs mais aussi et surtout à essayer toujours !