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ISCOMIENNES à l'heure Canadienne

Chaque année, de nombreux étudiant·es de 3ème année de ISCOM Lyon font le choix de vivre une expérience à l’étranger, notamment via le programme Erasmus. Le campus de la capitale des Gaules propose également un échange académique avec l’université du Québec à Trois Rivières, au Canada. Une expérience enrichissante, que nous retrace en parallèle quatre étudiantes.

 

Seconde partie de notre récit, avec Jeanne Bernard et Mélodie Moleins, iscomiennes au Canada. Étudiantes de 3ème année et toutes deux originaires de Chambéry, elles suivent le programme Grande École ISCOM à Lyon, respectivement en spécialisations Communication Globale des Entreprises et des Marques et Marketing Publicité.

 

QU’EST-CE QUI A MOTIVÉ VOTRE CHOIX DE PARTIR AU QUÉBEC ?

 

Jeanne Bernard : J’aime énormément les voyages, pour moi, c’est la meilleure méthode d’apprentissage. Cela permet de découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux paysages, de nouvelles personnes mais, cela permet surtout de s’ouvrir sur le monde et de faire grandir son esprit. J’ai eu la chance de beaucoup voyager dans le passé mais, je n’ai jamais eu l'opportunité, avant cette année, de vivre une expérience à ce point immersive.

 

J’ai décidé de candidater pour cet échange, afin de découvrir le voyage sur un long terme, de vivre réellement au rythme d’un autre pays et de ne pas de le visiter de « manière touristique ». J’avais également envie d’avoir un aperçu de l’éducation à l’international et d’apprendre d’une manière différente. J’ai aussi eu le désir de partir pour en apprendre un peu plus sur moi, sur ma capacité à vivre loin de mes proches et dans un environnement différent.

 

Concernant la destination, le Canada m’a toujours attiré et les échos positifs que j’ai eu concernant les paysages et les habitants m’ont convaincu dans le fait que je devais postuler pour cet échange universitaire. La distance importante entre la France et le Canada, m’a aussi attiré car, je me disais que l'expérience serait encore plus immersive (pas de possibilité de rentrer en France pour le week-end ou les vacances).

 

Mélodie Moleins : J’ai voyagé au Québec quand j’étais petite et j’avais réellement adoré ce voyage, je me souviens y avoir été très bien accueillie et d’y avoir vu des paysages exceptionnels.

 

De plus, ayant déjà réalisé un Erasmus durant mon DUT, qui était inoubliable, j’ai sauté sur l’occasion pour revivre une expérience à l’étranger. Selon moi, les séjours à l’étranger sont très enrichissants personnellement et professionnellement. Le Québec m’a aussi beaucoup intrigué par rapport au français, en effet, j’étais très curieuse de suivre des cours dans cette langue, à 6000 km de la France, tout en étant immergée dans une culture différente.

 

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COMMENT S’EST PASSÉE VOTRE INTÉGRATION AU SEIN DE L’UNIVERSITÉ ?

 

Jeanne Bernard  / Mélodie Moleins : L’intégration n’a pas été facile au début, puisque, lors de notre arrivée, le Québec était soumis à plusieurs restrictions dues à la Covid : couvre-feu, restaurants fermés, cours en distanciel. C’est seulement un mois après notre arrivée, que nous avons pu suivre les cours en présentiel. Actuellement, les restrictions commencent à être supprimées petit à petit et les événements devraient donc revenir progressivement.

 

D’autre part, nous avons rencontré de nombreux étudiants français et belges, également en échange universitaire. Leurs objectifs sont les mêmes que les nôtres, à savoir, rencontrer des gens et profiter un maximum de nos quelques mois à l’étranger. C’est donc très simple de rentrer en contact avec eux, de discuter et d’organiser des sorties.

 

Les étudiants et les professeurs québécois sont également très gentils et toujours là pour répondre à nos questions et, pour nous expliquer leurs expressions les plus « loufoques ».

 

En abordant la langue, nous comprenons de mieux en mieux leur accent et certains mots commencent même à se faire une place dans notre vocabulaire.

 

AVEZ-VOUS NOTÉ DES DIFFÉRENCES ENTRE L’ENSEIGNEMENT EN FRANCE ET AU CANADA ?

 

Jeanne Bernard  / Mélodie Moleins : La différence entre l’enseignement n’est pas grande, seulement, au Canada, les enseignants sont un peu moins stricts sur les présences et les devoirs. En raison du grand nombre d’étudiants, il est parfois difficile d’avoir des contacts continus avec les professeurs, notamment après les cours.

 

La différence la plus flagrante au niveau des études concerne les étudiants. Ils placent bien souvent au cœur de leur vie leur apprentissage. Il y a aussi énormément de personnes qui reprennent leurs études, à contrario de la France. Pour vous donner un exemple, dans notre cours de communication graphique, nous avons un élève de 65 ans et une autre de 40 ans qui parfois, suit les cours en ligne avec ses enfants.

 

QUELLES DIFFÉRENCES AVEZ-VOUS NOTÉ DANS LA VIE QUOTIDIENNE ?

 

Jeanne Bernard  / Mélodie Moleins : Les gens sont très aimables et accueillants, ils ne manquent pas d’être familiers avec tout le monde. Des exemples ? Ils tutoient très rapidement et utilisent des expressions comme « mon ami » ou « ma chère » dans les restaurants ou magasins. Ils sont également très respectueux des règles et de la sécurité en général.

 

Concernant la langue, ils possèdent un accent très fort et chantant, marqué par des tournures de phrases et des expressions très différentes des nôtres.

 

CES PREMIÈRES SEMAINES VOUS DONNENT-ELLES ENVIES DE TRAVAILLER AU CANADA PLUS TARD ?

 

Jeanne Bernard  : Je ne sais pas encore. Je n’ai pas une idée précise de l’endroit où je me vois bâtir ma future vie professionnelle, mais, cet échange universitaire m’a donné envie de continuer de voyager et de découvrir de nouveaux territoires.

 

Mélodie Moleins : Pour l’instant, je ne saurais pas vous dire, mais je sais déjà que je ne suis pas vraiment faite pour le froid glacial du Canada durant tout l’hiver, c’est un mode de vie assez compliqué et long lors des grands froids. Néanmoins, le Canada reste magnifique tout au long de l’année et je pense que Montréal ou Toronto seraient des villes qui me plairaient particulièrement pour travailler en entreprise, car elles sont très belles et proposent de nombreuses opportunités.

 

AVEZ-VOUS EU L’OCCASION DE DÉCOUVRIR MONTRÉAL ET SES ALENTOURS ? PEUT-ÊTRE D’AUTRES GRANDES VILLES OU TERRITOIRES ?

 

Jeanne Bernard  / Mélodie Moleins : Montréal est dans nos plans futurs de voyage, tout comme Toronto et Ottawa. Nous avons passé un week-end dans la ville de Québec, avec d’autres étudiants français, lorsque les restrictions sanitaires nous l’ont permis. C’était durant la période du « Carnaval de Québec », un événement important dans cette région du Canada. Il y avait énormément d’activités diverses que nous avons pu découvrir. Un exemple ? Le lancer de hache, une activité très canadienne. C’était un week-end très festif, avec de la musique dans les rues, beaucoup de monde et des décorations hivernales qui rendaient la ville encore plus belle qu’elle ne l’est déjà.

 

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Nous avons également eu une semaine de vacances, fin février, durant laquelle nous avons quitté le grand froid canadien pour New York. La ville qui ne dort jamais ne nous a pas déçues, bien au contraire. Pour Mélodie qui y était déjà allée, ce fut presque comme une nouvelle découverte et pour moi, qui découvrais New York pour la première fois, ce fut impressionnant. C’était un voyage incroyable et incomparable à toutes autres destinations. La ville était très agréable à visiter, puisqu’il s’agissait d’une période creuse pour le tourisme.

 

Nous sommes aussi allées profiter de la neige à Pourvoirie Lac Blanc, où nous avons pu faire de la motoneige, et, par chance, nous avons rencontré par hasard une grande star québécoise : Garou !

 

Personnellement (Jeanne), j’ai également découvert le lac St-Jean, plus au nord du Québec, où j’ai pu voir des animaux comme des caribous, des loups blancs et des bisons. J’ai également eu la chance de voir des pêcheurs pratiquer la pêche sous glace, aussi appelée pêche blanche.

 

 

 

ISCOM Lyon tient à remercier Chunxi He, Arianne Cloux, Mélodie Moleins et Jeanne Bernard pour leur disponibilité. Leur témoignage ne devrait pas manquer de donner envie aux futurs étudiants de 3ème année de sauter le pas, en réalisant une expérience à l’étranger. Une période toujours très enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel.

 

 

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