INTERNATIONAL : Notre semestre d’échange à Madrid !
Léa et Gwenaelle ont rejoint ISCOM en 1ère année suite à deux parcours totalement différents. À l’occasion de leur 3ème année, elles ont pris la décision de partir en Erasmus à Madrid, et elles nous en disent plus sur cette superbe expérience : l’échange académique pour Gwenaelle, le stage à l’international pour Léa.
Avant toute chose, décrivez-nous vos parcours
Gwenaelle : « Après l’obtention d’un BAC ES à Perpignan, j’ai décidé de me lancer dans une Prépa Littéraire dans laquelle je ne me suis pas retrouvée. C’est ainsi, qu’après différentes recherches, j’ai trouvé ISCOM qui proposait un programme qui semblait me correspondre. Après avoir passé les sessions d’admissions, j’ai pu intégrer l’école pour une première année. Me voilà maintenant en 4ème année et j’ai décidé de m’orienter vers la spécialisation Créa 360 afin de me diriger vers le métier de graphiste. »
Léa : « J’ai aussi obtenu un BAC ES dans le lycée de Fermat à Toulouse, et c’est également vers ISCOM que je me suis tournée pour m’orienter vers le monde de la communication. Après mes trois premières années à l’ISCOM Toulouse, j’ai choisi la spécialisation Marketing Publicité (MKP). »
Pourquoi avoir choisi de partir en échange académique ? / Pourquoi avoir choisi de réaliser un stage à l’étranger ?
Gwenaelle : « À vrai dire, ça a toujours été un rêve pour moi que de découvrir le monde. Depuis le lycée, j’avais pour idée de partir vivre en Espagne : un pays que j’affectionne beaucoup. Je savais qu’il était plus difficile de découvrir un pays après la fin de mes études. J’ai donc trouvé que l’occasion était parfaite pour réaliser un Erasmus et partir en immersion totale à l’étranger. Aussi, en réalisant un échange académique, je savais qu’il serait plus facile pour moi de rencontrer de nouvelles personnes issues du monde entier et de m’intégrer rapidement. »
Léa : « Au départ, j’avais pour but de partir en échange académique en Espagne. Seulement, je n’ai pas pu avoir de réponse positive pour la ville de Madrid, où je souhaitais aller. Mais j’ai eu la chance de trouver un stage grâce à mes relations, dans ma ville de prédilection : Madrid !
J’ai très vite trouvé des points positifs à la situation. J’étais persuadée qu’avoir une telle expérience à l’étranger serait un atout à mettre en avant lors de mon futur professionnel. Aussi, c’était l’occasion de vraiment m’améliorer en espagnol et de changer de vie en découvrant une nouvelle culture, tout en restant proche de la France. »
Pourquoi Madrid ?
Gwenaelle : « Depuis petite, j’ai toujours vécu à la frontière espagnole, ce qui m’a permis de découvrir quelques traits du pays assez vite. En réalité, je suis très vite tombée amoureuse de ce pays et de son mode de vie. Malgré mon engouement, j’avais quand même quelques doutes et cet échange était, pour moi, l’opportunité parfaite pour expérimenter la vie là-bas et ainsi savoir si mes souhaits d’y faire ma vie pouvaient se réaliser. Partir en échange académique en Espagne était, sans aucun doute, une manière d’améliorer mais surtout, de ne pas perdre mon niveau en espagnol. Le choix de Madrid s’est aussi fait à partir de l’Université qui était proposée et qui disposait d’un programme me correspondant parfaitement. C’était aussi l’occasion de tenter une expérience à la faculté, chose que je n’avais jamais expérimentée. »
Léa : « J’ai toujours aimé l’Espagne ! Après plusieurs voyages dans le pays, je me suis rendu compte que je m’y sentais réellement bien et que je pourrais facilement m’adapter au mode de vie de ce pays. C’était, pour moi, un détail extrêmement important que de partir vivre durant plusieurs mois dans un pays et une ville que je connaissais. Un point crucial seulement moi : Il est extrêmement important, pour chaque étudiant, de choisir aussi une ville d’accueil qui reste abordable sur l’aspect financier. En effet, le coût de la vie et les bourses varient selon les pays donc c’est un critère non négligeable et c’est, effectivement, ce qui m’a aussi poussé à choisir Madrid. »
Parlez-nous de vos cours/ votre stage et des conditions dans lesquelles vous avez évolué pendant cet échange
Gwenaelle : « Avant de débuter cet échange académique, j’avais pu sélectionner les matières qui me correspondaient le plus et qui se rapprochaient vraiment de ma spécialité actuelle. Ce sont des choses qui arrivent mais, en arrivant dans mon université d’accueil, on m’a précisé que je devais refaire une sélection de matières parce que celles que j’avais pu choisir n’étaient plus disponibles. Parmi celles que j’ai pu choisir, on retrouve 4 cours de marketing publicité et 1 matière axée sur le graphisme.
Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est qu’à travers ces cours, je pouvais revoir ce que je connaissais déjà de la communication mais d’une vision totalement différente. Dans le système universitaire, j’ai eu beaucoup de travaux de groupes et de théorie. Je pensais que le niveau serait égal à celui de l’ISCOM mais je me suis très vite rendu compte que le système de l’université était très différent. Parmi les 5 matières que j’ai choisies, on en retrouve 4 en contrôle continu et 1 sous forme de partiel. Aussi, mes notes étaient divisées en pourcentage correspondant à la participation en classe, à différents exercices à faire et à des travaux de groupes.
Afin d’être dans une immersion totale, j’ai intégré une classe d’Espagnols avec des cours dans la langue du pays. Au départ, j’étais relativement perdue pendant les cours à cause de leur débit de parole. Heureusement, je me suis très vite habituée et je peux dire, aujourd’hui, que je comprenais absolument tout. Pour moi, c’était un bon moyen d’entretenir mon niveau en langue et, surtout, d’acquérir du vocabulaire spécifique à la communication.
Ce qui m’aidais aussi énormément, c’est d'avoir des gens venant des quatre coins du monde, ce qui m’a permis de pratiquer différentes langues au quotidien. Aussi, les professeurs que j’ai eus à la fac étaient très indulgents avec les étudiants Erasmus, ce qui m’a beaucoup aidée. »
Léa : « En 3ème année, j’ai j’effectué mon stage en tant qu’assistante Marketing dans une entreprise qui se nomme Avenzo. Spécialisée dans la distribution d’accessoires audio en Espagne, cette marque travaille étroitement avec des boutiques en ligne comme Amazon Espagne, Ebay et la Fnac. Elle travaille également avec des enseignes telles que Carrefour ou MediaMarkt. Lorsque j’ai su que je ne pouvais pas effectuer d’Erasmus à Madrid, je me suis tournée sur la recherche de stage. C’est après en avoir parlé avec ma famille, que j’ai pu être mise en relation avec le directeur français d’Avenzo. Suite à un très bon échange, j’ai obtenu une réponse positive pour réaliser mon rêve : partir à Madrid !
Au cours de cet échange, j'ai pu effectuer mon stage dans le pôle marketing où j'étais accompagnée par la personne initialement à la tête de ce pôle. Mes missions consistaient à faire des fiches pour chaque produit que nous mettions à la vente. Je me chargeais également du community management de l’entreprise à travers le compte Instagram et Facebook où je postais régulièrement. Ce que j’aimais beaucoup, c’est qu’ils me faisaient confiance et me permettaient d’être en totale autonomie à travers mes missions et de proposer de nouvelles idées à tout moment. J’ai aussi eu la chance de pouvoir travailler et d’échanger avec des influenceurs espagnols, plus particulièrement des youtubeurs.
Je suis reconnaissante d’avoir pu vivre cette aventure. Le cadre de travail était complétement différent et j’ai trouvé cela très enrichissant. »
Parlez-nous de votre arrivée à Madrid et de votre quotidien.
Léa : « Je suis arrivée à Madrid fin janvier et je dois avouer que ça n’a pas été facile. J’ai toujours vécu chez mes parents donc c’était, pour moi, le moment d’expérimenter la vie dans un autre pays tout en étant en totale autonomie. J’étais vraiment dans l’optique de vivre une expérience incroyable mais j’ai mis quelques jours à réaliser où je me trouvais et ce que j’allais vivre pour les prochains mois. Concernant mon quotidien, je commençais tous les jours le travail à 9h et je terminais ma journée à 15h. C’était toujours l’occasion pour moi de profiter du temps qu’il me restait pour me balader, faire les magasins, visiter les lieux emblématiques de Madrid et aussi profiter pendant les week-ends ! »
Gwenaelle : « Pour mon arrivée à Madrid, je n’avais pas vraiment d’appréhension. À vrai dire, je n’attendais que ce moment depuis longtemps. Lors de mon intégration à l’université, j’ai pu créer des liens avec d’autres étudiants participant également au programme Erasmus. J’ai pris la décision de me tourner vers une colocation afin que mon séjour soit plus simple et que je puisse créer des liens plus facilement en arrivant. J’ai ainsi vécu avec 3 françaises avec qui je me suis de suite très bien entendu et qui m’ont suivie dans de nombreuses activités.
Concernant mon quotidien, j’ai fait en sorte d’aménager mon emploi du temps de manière à n’avoir cours que le matin, ce qui m’a permis de profiter de la capitale durant l’après-midi. En réalité, je faisais toujours quelque chose et je ne me suis jamais ennuyée ! »
Qu’est-ce que vous avez préféré dans votre vie à Madrid ? Et ce que vous avez aimé le moins ?
Léa : « Si je devais mentionner ce que j’ai aimé le plus, je choisirai la ville en elle-même. C’est un endroit où je me suis sentie très bien, et j’ai adoré me balader dans Madrid en découvrant de nouveaux endroits magnifiques. C’est une ville qui n’est pas très grande donc il est facile d’en faire le tour en environ 1 heure. Si je devais parler des choses que j’ai le moins aimé, je citerai sans hésiter la nourriture : par exemple, il est impossible de trouver de la bonne viande à un prix abordable, et j’avoue que ça m’a drôlement manqué ! »
Gwenaelle : « Pour ma part, si je devais choisir les choses que j’ai préférées … je dirai tout ! J’ai adoré cette impression de se sentir en vacances grâce au beau temps et aux traits chaleureux des Espagnols. Les gens y sont tellement gentils et patients et c’est une ville où on se sent vraiment en sécurité. C’est assez étonnant pour une capitale mais il y a beaucoup de très jolis parcs à Madrid. Et le gros point positif de cette destination est, bien évidemment, son coût plus qu’abordable !
Et comme Léa, le seul point négatif que je pourrais trouver à l’Espagne serait sa nourriture qui est moins qualitative que ce que l’on connait en France. Et avant toute chose, le pain m’a manqué et ils ne vendent pas de sirop à la fraise, que j’aime tant ! »
Que retiendrez-vous de cet échange ?
Léa : « En ayant pris la décision de partir et vivre, pour la première fois, loin de tout le monde, je savais cette expérience ne m’apporterait que du positif. Sans aucun doute, elle m’aura aidé à être autonome, à grandir et m’aura poussée à devenir indépendante. Grâce à ce stage, j’ai aussi eu l’opportunité de découvrir une autre culture avec un mode de vie différent, ce qui m’a permis d’élargir mon ouverture d’esprit. »
Gwenaelle : « Honnêtement, je n’en retiendrai que du positif ! Cette expérience m’aura permis de rencontrer des gens venant des quatre coins du monde et de nouer des liens forts avec eux. Je pense que c’est quelque chose à vivre au cours de sa vie si on en a l’occasion. Cela m’a appris à m’ouvrir aux autres, à une nouvelle façon de vivre et à une manière de penser différente. Pour moi, l’Erasmus est comme un pays à part entière constitué d’étrangers venant du monde entier. »
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