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FAIRE PREUVE D’AUDACE : NICOLAS ZIEGLER, Marketing Digital et Data Analytics

Directeur général adjoint de Big Youth,

Un parcours en agence, résolument tourné vers le digital et les marques...

Nicolas Ziegler, diplômé de l’ISCOM en 2009, est aujourd’hui Directeur général adjoint de l’agence Big Youth. Il revient sur son parcours, ses missions au sein de Big Youth et les points forts de cette agence digitale adossée depuis 2014 au groupe Makheia, l’un des premiers groupes de communication indépendants.

 

Sur ses années ISCOM

"ISCOM est vraiment devenue un gage de qualité et une institution référente dans le secteur. Aujourd’hui on compte de nombreux Iscomiens dans de très beaux postes, dans les agences ou chez les annonceurs : il y a de quoi être fier de son école !"

 

UN PARCOURS PROFESSIONNEL AU COEUR DU DIGITAL ET DES MARQUES

Quelle est la toute première expérience qui a orienté votre carrière ?

Lorsque j’ai commencé mes études à l’université, j’ai découvert le monde associatif dans lequel je me suis rapidement investi. J’ai exercé des responsabilités au sein de la FAGE (fédération des associations générales étudiantes) où j’ai été amené à encourager l’engagement, travailler sur des projets impliquant des associations de toute la France, négocier avec les représentants de l’enseignement et des ministères de tutelle. Cette expérience m’a beaucoup apporté sur le plan personnel, mais j’y ai aussi appris le management d’équipes et de projets.
C’est cet engagement étudiant qui m’a donné le goût de la stratégie et de la communication. J’ai eu envie de poursuivre dans ce domaine ; dans le paysage des écoles de communication, l’ISCOM a retenu mon attention pour son discours sur la professionnalisation, son approche centrée sur l’entreprise.

 

Tout juste diplômé, vous vous lancez dans une activité free-lance. Pourquoi ce choix ?

C’est une agence au sein de laquelle j’avais fait un stage de planneur qui m’a proposé de travailler pour elle en free-lance. J’ai donc été consultant indépendant pendant quelques années, ce qui m’a permis de rencontrer beaucoup d’agences très différentes et de travailler sur des problématiques variées. J’aimais vraiment l’adrénaline des compétitions, travailler sur des délais courts et sur des enjeux importants mais la gestion administrative de mon activité me pesait. J’ai rencontré les fondateurs de Big Youth et j’ai eu un coup de cœur pour leur vision. Leur ambition, leur humilité par rapport au marché et la volonté de prendre en considération le facteur humain m’ont vraiment séduit.

 

Vous rejoignez alors Big Youth ?

Après quelques missions en free-lance pour l’agence, les fondateurs m’ont proposé de rejoindre leurs équipes. Big Youth était en plein développement et un peu sous équipée en stratégie, ça tombait bien. J’ai donc intégré l’agence pour développer le pôle stratégie et assurer aussi la relation client au-delà de la phase de compétition, ce qui me manquait quand j’intervenais en free-lance.
Chez Big Youth, je pouvais enfin faire ce travail d’accompagnement, de pédagogie auprès du client, de création de valeur dans la durée.

 

Vous êtes aujourd’hui directeur général adjoint de Big youth. Quelles sont vos missions à ce poste ?

Ma feuille de route est très simple. Je m’occupe du développement business, ce qui comprend le new business, la fidélisation des clients existants, et plus généralement l’accompagnement stratégique. A ce titre j’encadre entre autres les équipes commerciales et certaines expertises métier.

 

Quel est le positionnement de l’agence, quelle expertise revendique-t-elle ?

C’est une agence digitale full services. Nous intervenons sur l’ensemble de la chaine de valeur du digital. L’une de nos forces, c’est d’avoir su adosser notre expertise de pure-player du digital à celle d’un pure-player des contenus, en l’occurrence le groupe Makheia, qui compte parmi les premiers groupes indépendants en France. Le parti pris de Big Youth, c’est d’être un facilitateur du digital. À l’heure où on assiste à une reverticalisation des métiers, il est primordial pour les annonceurs d’avoir un tiers de confiance, capable de les accompagner quelles que soient les problématiques, les enjeux, ou les mutations inhérentes au digital.


Historiquement, nous avons gardé en interne la stratégie, la création, le content et l’innovation technologique, car c’est à ce prix qu’on peut garantir à nos clients notre assurance qualité. Mais cela nous demande également de savoir nous entourer des meilleurs, pour toutes les expertises que nous ne pouvons intégrer.

Et enfin, Big Youth est une agence qui n’a pas renoncé à faire du beau et dont le point fort est d’avoir trouvé un équilibre entre création, innovation et performance business.



L'AGENCE BIG YOUTH : CRÉATIVITÉ & TECHNOLOGIE

 

Pouvez-vous évoquer un projet qui combine ces deux dimensions, "le beau et la techno "?

Oui, l’écosystème digital que nous avons conçu pour Ferrari en est la parfaite illustration. Pour cette marque prestigieuse qui ne fait jamais de publicité et dont le web est la seule exposition, nous avons été amenés à concevoir le site monde. Et si l’agence a été retenue, c’est qu’elle a été en capacité de proposer à la fois un écrin à la hauteur du mythe mais aussi une expérience riche et fluide à un public divers composé de 99% de fans et de 1% de potentiels clients. Nous avons su combiner l’esthétisme et la performance, d’ailleurs l’augmentation du nombre de leads qualifiés en concession est un des indicateurs de notre réussite.

 

Dans quel esprit travaillez-vous avec vos clients ?

L’agence a une vraie culture design et une capacité à appréhender les enjeux de l’expérience utilisateur… Dans cet esprit, notre objectif est véritablement de tisser un partenariat avec nos clients. Certains viennent nous voir pour un projet bien précis et dans la mesure du possible nous les accompagnons vers une prise de hauteur, pour appréhender le digital dans son ensemble. Même si nous proposons des solutions étayées par des expertises ou un état de l’art, nous privilégions une dynamique d’optimisation continue. Notre volonté, c’est que la stratégie que nous proposons atteigne ses objectifs. Nous sommes donc dans un discours de vérité, nous testons, nous mesurons, nous validons en permanence avec les clients.

 

FIDÉLISER LES COLLABORATEURS : LES DÉFIS MARQUE EMPLOYEUR

 

Big Youth est une agence résolument jeune, la moyenne d’âge des collaborateurs est de moins de 30 ans… En quoi est-ce un atout ?

L’un des principaux enjeux pour une agence aujourd’hui consiste à savoir se renouveler avant qu’elle ne soit complètement dépassée, et si possible garder un coup d’avance, pour toujours mieux répondre ou anticiper les besoins des marques. Or, les plateformes, les usages, les besoins changent sans cesse. J’ai connu les tout débuts des réseaux sociaux. Mais l’usage que j’en fais n’est déjà plus celui des générations qui arrivent sur le marché. Les moins de 30 ans consomment énormément de contenus, sont très au fait des réseaux sociaux et des usages… C’est important de rester connecté à cette génération qui se saisit très bien de toutes les nouveautés et qui en fait écho au sein de l’agence et auprès de nos clients. C’est aussi ce qui nous permet de préserver notre identité : notre nom suggère que nous savons rester jeunes d’esprit.

 

Comment attirer et fidéliser cette génération ?

Pour l’attirer, il faut déjà avoir de beaux projets, de belles marques, une vision qui permette « d’embarquer » les équipes. La qualité de vie au travail compte aussi beaucoup. Nous avons des locaux sympas, pensés pour favoriser les échanges, bien placés, au centre de Paris qui facilitent la pause déjeuner ou le pot après le boulot.
Pour ce qui est de la fidélisation, il faut sans doute en réinventer les mécanismes car cette génération n’est plus attachée à la notion de carrière. Elle va là où on peut lui apporter quelque chose qui a du sens, un supplément d’âme. Elle n’a aucun scrupule à changer d’employeur tous les ans. Il faut donc lui permettre de continuer à se former, lui donner les moyens d’une ouverture sur le monde. Nous essayons d’y répondre avec les "bla bla breakfast", un format qui donne la parole à qui veut sur n’importe quel sujet, une passion, une découverte une techno…l’occasion pour toute la communauté Big Youth d’apprendre et de partager.

 

COMMENT RÉUSSIR DANS LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATION

 

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes diplômés qui commencent leur vie professionnelle ?

Il faut avant tout rester curieux, sortir de sa zone de confort, ne pas hésiter à aller voir ce qui se passe ailleurs, en dehors de son pays, de son cercle, de sa génération pour se nourrir, ouvrir son esprit à toutes les cultures, toutes les sensibilités. Et puis, il faut aussi, pour avancer dans son parcours professionnel, oser les rencontres, savoir faire preuve d’audace, de culot. C’est aussi ce qui permet de se démarquer dans nos métiers et de créer de la valeur ajoutée pour les marques.

 

Quels souvenirs gardez-vous de ISCOM ?

Un parcours très intense, des compétitions passionnantes, des charrettes interminables et puis plus récemment un très bon moment lors de la Remise des titres pour le 30e anniversaire de l’école, à laquelle j’ai été invité avec d’autres anciens. Les années passent et je suis impressionné par le chemin parcouru. ISCOM est vraiment devenue un gage de qualité et une institution référente dans le secteur. Aujourd’hui on compte de nombreux Iscomiens dans de très beaux postes, dans les agences ou chez les annonceurs : il y a de quoi être fier de son école !