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Alumni : chargée de campagne publicitaire

Laure est une ancienne étudiante de ISCOM Strasbourg, diplômée en 2020. Il y a presque 4 ans, nous nous étions entretenus avec elle pour parler de son stage de 3ème année dans une entreprise berlinoise. Nous avons voulu prendre de ses nouvelles !

 

Nous t’avions rencontré il y a quelques temps pour parler de ton stage à Berlin. Pourrais-tu reprendre du début et nous expliquer comment tu as atterri à l’ISCOM ?

 

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C’est plutôt simple : ayant suivi un parcours bilingue allemand depuis la maternelle, j’ai choisi de passer un BAC en section ABIBAC. Je n’avais pas vraiment d’idée précise de ce que je voulais faire par la suite mais j’ai toujours été intéressée par les langues. J’adore découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles façons de vivre. Finalement, une formation en communication semblait être une bonne option car cela répondait à mes envies et m’offrait énormément de possibilités.

 

Au moment de faire mon choix, je pouvais soit intégrer un DUT Information-Communication, soit intégrer le programme franco-allemand (actuellement devenu le programme européen) de ISCOM pour lequel j’avais réussi les épreuves de sélection. Finalement, j’ai préféré m’inscrire à ISCOM pour conserver mon niveau d’allemand et pouvoir apprendre directement dans les trois langues (français, allemand et anglais). J’ai effectué mes 5 années d’études à ISCOM Strasbourg et j’en suis très contente.

 

 

 

Pourquoi avoir voulu suivre un parcours international après le lycée ?

 

Comme j’ai passé toute ma scolarité dans un environnement bilingue franco-allemand, cela me paraissait logique de continuer dans cette voie-là. Mes parents m’ont fait intégrer une maternelle bilingue et cela m’a toujours plu alors j’ai voulu conserver cet aspect multiculturel dans mes études.

 

Parler plusieurs langues est également un atout indéniable qui nous ouvre à des opportunités : les entreprises cherchent de plus en plus de profils polyvalents mais aussi polyglottes, ce qui peut très vite différencier un candidat d’un autre. Ça a été mon cas lorsque je passais des entretiens pour des stages mais aussi pour mon entreprise actuelle puisque, en plus des connaissances en communication acquises à ISCOM, mes compétences en langues m’ont permis de sortir du lot.

 

 

Aujourd’hui tu travailles chez Total Energies à Berlin, est-ce que tu peux nous parler de ton recrutement et de ce qui t’a amenée là-bas ?

 

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J’ai fini mes études en décembre 2020 et, avec le contexte que l’on connait, c’était compliqué de trouver un emploi à cette période. J'ai fini par trouver un travail au sein d’une agence de communication internationale à Strasbourg qui aide les entreprises à se développer sur les marchés français et allemands.

 

C'était une bonne expérience ?qui m'a permis de faire de la gestion de projet tout en menant une stratégie de développement de notoriété pour l'agence.? Plus tard, ?une amie m'a transmis une offre pour un V.I.E (Volontariat International en Entreprise) chez TotalEnergies à Berlin. 

 

Connaissant mon affection pour cette ville et notre parcours commun en cursus trilingue, elle m'a tout naturellement recommandé et cela n'a pas laissé les recruteurs indifférents.? Une semaine après, j'ai passé des entretiens avec les équipes de Paris, puis avec l'équipe Marketing et ?Publicité en Allemagne? et j'ai finalement obtenu le poste

 

Aujourd’hui, quel poste occupes-tu et quelles sont tes missions ?

 

Je suis chargée de campagne promotionnelle et publicitaire. Je m’occupe de coordonner tous les projets qui concernent la publicité en station-service. Quand vous voyez des offres de viennoiseries ou de boissons par exemple, ce sont des choix stratégiques définis en interne. Il y a également eu un rebranding fait sur la marque en juin dernier, Total est devenu TotalEnergies, et cela implique toute une coordination sur les équipements.

 

La publicité se digitalise aussi en stations-services donc on installe des écrans, on met en place des spots plutôt que des affiches, etc. Ce qui me plait dans mon travail, c’est la diversité des sujets. J’ai beaucoup de mal à rester sur une seule et même tâche et j’ai besoin de varier. J’apprécie aussi énormément de pouvoir parler allemand au quotidien et de représenter un interlocuteur franco-allemand entre Paris et Berlin.

 

Aurais-tu des conseils pour les étudiants qui cherchent à s’expatrier ?

 

Trouver un stage ou un job à l’étranger n’est pas une tâche facile. Ça demande du temps et de l’investissement mais aussi de la patience, se donner les moyens et ne pas lâcher. Déjà, la langue est un atout indéniable. Selon moi, en fonction du pays dans lequel on aimerait aller, passer une certification de niveau comme le TOEIC en anglais (proposé à l’ISCOM) ou le BULATS en allemand peut être intéressant. Aussi, cela peut paraître évident mais n’acceptez pas un travail simplement pour partir : les missions doivent vous correspondre et vous apporter quelque chose.

 

Outre les compétences professionnelles, avoir l’esprit ouvert est primordial et s’intéresser à la culture permet de mieux comprendre un pays et le fonctionnement de ses habitants. Enfin, c’est un peu cliché mais je dirais qu’il faut toujours y croire. Certes, de plus en plus de personnes cherchent à voyager pour travailler mais ça ne veut pas dire que c’est devenu inaccessible.

 

Et si ça n'aboutit pas aujourd'hui, ça peut arriver demain : ?j'ai toujours voulu faire mes stages en grande entreprise, chose que je n'ai réussi qu'une seule fois en 5 ans,? et aujourd'hui.

 

Quel est le petit plus que le programme européen t’a apporté dans ton cursus ?

 

Déjà, pour la théorie, j’ai pu y apprendre toutes les notions de marketing, communication et publicité en allemand, en anglais et en français. Pouvoir étudier avec des intervenants qui ont tous un emploi dans la communication apporte aussi une approche différente à la formation. Ensuite, malgré le fait que ce soit un processus long chaque année, avoir l’opportunité de faire des stages est un plus sur le CV.

 

Personnellement, je pense que j’ai réussi à acquérir plus de confiance en moi et en ce que je suis capable de faire. Si on m’avait dit en première année que je finirai dans une telle entreprise avec un tel poste, j'aurais surement ri !