Forte de ses différentes expériences au sein d’agence de communication et de start-up, Myriam ROUX s’est spécialisée en Communication Globale des Entreprises et des Marques dans le Programme Grande École de l’ISCOM Lyon. Aujourd’hui en 4ème année, elle revient sur le travail de recherche qu’elle a effectué au sein du Tangram Lab, le laboratoire de recherche appliquée proposé aux étudiants de l’ISCOM Lyon, sur la dimension de la communication dans la transformation de la société.
Le travail de recherche
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler et d’écrire un article sur la complexité des métiers dans la communication?
Je me suis toujours interrogée sur ma vocation, « Quel sens donner à mon métier ? », « Comment me rendre utile à la société ? », etc. Ces interrogations ont finalement été le point de départ et le fil directeur de mes recherches. La communication est souvent perçue d’un mauvais œil et j’avais ce besoin de croire que celle-ci peut, elle aussi être plus responsable, avoir un impact positif sur la société et intégrer les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux dans ses pratiques.
Je m’intéressais à la Responsabilité Sociétale des Entreprises et c’est vraiment lors de ma 4e année que j’ai commencé à trouver des pistes à suivre. C’est grâce au cours de Barbara Vernet sur les enjeux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et la communication corporate que j’ai découvert cet écosystème passionnant.
Barbara Vernet m’a ainsi transmis le goût d’une communication plus réfléchie et j’ai compris que la communication avait un rôle important à jouer dans la transformation de notre société, notamment en tant qu’accompagnateur du changement. C’est à ce moment-là, que j’ai vraiment su dans quelle direction orienter mes recherches.
Comment s’est passé votre travail de recherche au sein du Tangram Lab de l’ISCOM Lyon?
J’ai commencé par me documenter, j’ai lu des articles, des livres ; visionné des conférences, tables rondes ; écouté des podcasts... J’ai fait beaucoup de veille, passé des heures sur LinkedIn à identifier des professionnels de la communication qui pourraient m’apporter matière à réfléchir.
J’étais très autonome dans mes recherches et devais moi-même m’imposer des échéances pour progresser. Cependant, j’avais la chance d’avoir ma tutrice pour échanger et me guider, au moins une fois par mois. J’ai pris contact avec plusieurs communicants pour recueillir leur vision du secteur et leur expérience. Des rencontres enrichissantes qui ont permis, au-delà de mes sources, de nourrir ma réflexion. Une fois les ressources nécessaires rassemblées, et après un brouillon détaillé, illustré d’exemples, je commençais l’écriture. J’étais libre dans la rédaction, j’ai ainsi pu davantage appuyer mon point de vue et avancer mes idées comme je le souhaitais.
Grâce au laboratoire de recherche et à la publication de mes articles, j’ai eu la chance de pouvoir valoriser mon travail auprès de mon réseau Linkedin et de mes proches. De nombreuses personnes de mon entourage ont lu mes articles, ce qui n’aurait pas été le cas en rédigeant un mémoire plus traditionnel. Je pense que cet exercice peut plus facilement créer des opportunités et je suis sûre qu’il me servira pour mes futures expériences professionnelles.
Une vision prospective de la communication responsable
En quelques mots, comment voyez-vous la communication de demain ?
En quelques mots, ce n’est pas évident. Pour moi, la communication de demain, sera une communication qui associe l’efficacité à la sobriété. Une communication plus réfléchie pour une campagne davantage optimisée, qui prend en compte les enjeux sociaux, sociétaux et limite le plus possible son impact environnemental. Je pense que l’éco-conception des supports de communication deviendra systématique, et cela à chaque étape de leur cycle de vie.
La communication sera plus accessible et davantage inclusive. Je vois une communication qui représente la pluralité de notre société et sa diversité. Et je crois qu’elle mettra davantage en lumière ; Les comportements vertueux, les gestes à reproduire et les produits plus responsables voire éco-responsables. Ce sera une communication par la preuve, sincère, proche de ses parties prenantes qui applique les règles déontologiques et n’induit pas en erreur.
Je vois, ou plutôt j’aimerais voir une communication qui apporte du sens au monde !
La communication est train d’évoluer, le secteur d’être bousculé, mais le chemin est encore long et je suis convaincue que la pédagogie est fondamentale pour tendre vers une communication plus sensée et durable.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le parcours RSE proposé à l’ISCOM Lyon, consultez la fiche programme.
Pour avoir des informations supplémentaires sur l’intégration en 5e année, contactez Virginie CASTRO : virginie.castro@iscom.fr