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Le programme Erasmus, une « opportunité à ne pas rater »

Samuel PRILLARD, étudiant en 3e année à l’ISCOM Lyon dans l’option Relations publiques, presse et événementiel, nous parle aujourd’hui de son expérience à l’international. Actuellement à Vienne dans le cadre du programme Erasmus, il revient dans ce portrait sur son intégration et sa vie étudiante dans la capitale autrichienne.  

 

 

 

Avant toute chose, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

 

Mon parcours n’est pas celui d’un étudiant typique de communication puisque, avant d’arriver à l’ISCOM Lyon, je venais de réaliser un an en biologie. A la suite d’une remise en question, j’ai fait le choix de changer de parcours et j’ai intégré l’école en septembre 2018. Ayant trouvé ma voie, j’ai choisi l’option relations publiques, presse et événementiel en 3e année.

 

Aujourd’hui vous êtes donc en Autriche dans le cadre du programme Erasmus. Quelles sont les raisons qui ont motivé votre départ ?

 

En arrivant à l’ISCOM Lyon, j’avais déjà pour but de participer au programme Erasmus en raison des nombreux retours positifs que j’avais eus. En première année, j’ai eu l’opportunité de partir trois semaines en Irlande dans le cadre de l’expérience à l’étranger où le travail dans une auberge de jeunesse, m’avait conforté dans cette idée.

 

Pour mon projet futur, perfectionner mon anglais était aussi nécessaire et partir en Autriche était donc l’occasion parfaite. Ma volonté de découvrir d’autres cultures et une nouvelle méthode de travail se sont donc ajoutées à mon envie de voyager.

 

Pouvez-vous nous parler de la formation que vous suivez ?

 

A Vienne, j’ai intégré la FHWien der WKW, une université de sciences appliquées. Pour mes cours, j’ai fait le choix de varier en sélectionnant du journalisme/relations presse, du marketing ou encore du business. Je cherchais d’une part des matières en lien avec ma formation « française » et d’une autre, quelque chose de différent de mes études mais qui répond à ma curiosité.  

 

Tous les cours sont en ligne et le resteront malheureusement tout le semestre en raison de la situation. Néanmoins, nous avons l’occasion de découvrir une autre manière d’enseigner :

 

  • Les cours sont à la carte
  • L’emploi du temps diffère chaque semaine, avec des cours parfois jusqu’à 21h45
  • Il n’y a pas de semaine de partiels définie
  • Il y a moins de « gros projets » tels que des dossiers, mais, plus de travail d’une semaine à l’autre

 

Comment s’est déroulé votre intégration et votre adaptation à ce nouveau style de vie ?

 

Rapidement après notre arrivée sur place, nous avons eu l’occasion de rencontrer d’autres étudiants via ESN, un organisme international d’étudiants. Les différentes activités ont permis à tous de mieux se connaître et ainsi, de sympathiser rapidement. Aujourd’hui, nous sommes un groupe d’étudiants venant du monde entier et, je vis pleinement mon expérience Erasmus.

 

Vienne étant une ville très culturelle et étudiante, on ne s’ennuie pas car chaque jour est fait de nouvelles découvertes. A noter que je vis également dans une résidence étudiante, autre bonus pour l’intégration. Les cours nous ont également permis de rencontrer des natifs !

 

Lorsque nous sommes arrivés sur place avec Victor Desmezières, autre étudiant de l’ISCOM Lyon en échange à Vienne, nous avons été surpris par l’atmosphère de la ville. Ici, les gens sont très respectueux et accueillants. Le mode de vie n’est pas tant différent de celui en France, si ce n’est peut-être un peu plus « tranquille ». S’il y avait une chose négative à dégager, même minime, ce serait sur le choix de produits alimentaires à notre disposition !

 

 

Auriez-vous une anecdote à nous faire partager ?

 

Difficile de choisir mais une me vient en tête et, elle concerne l’accent français lorsque nous parlons anglais. Beaucoup pensent, et moi le premier, qu’il est particulièrement difficile à entendre. En effet, contrairement aux Italiens ou aux Espagnols qui le maîtrisent, le nôtre est parfois trop « Français » sur certains mots, malgré les efforts.

 

Néanmoins, il semblerait que cet accent soit apprécié des autres Erasmus le considérant comme « classe et raffiné ». S’il paraît très difficile d’y croire au premier abord, il faut peut-être leur faire confiance…

 

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui aimeraient vivre cette expérience à l’étranger ?

 

Si je devais donner un premier conseil, c’est : « ne ratez pas cette opportunité ». Après plus de deux mois, je ne regrette absolument pas mon choix et c’est une expérience très enrichissante, même avec un contexte aussi particulier.  

 

Arriver dans une nouvelle ville, particulièrement à l’étranger, est parfois compliqué. Néanmoins, chaque étudiant est dans la même situation et les amitiés se font très vite ! Mon deuxième conseil serait donc de ne pas hésiter à s’ouvrir et de participer à toutes les activités de début de semestre. Après cela, le tour est joué !

 

Et mon dernier conseil serait de ne pas hésiter à se renseigner sur son pays d’accueil avant de venir ! Une fois sur place, tout sera plus facile et vous aurez juste à vous organiser avec d’autres étudiants !