En 5e année, certains parcours se distinguent par une spécialisation affirmée et une vraie capacité à relier stratégie, données et terrain.
Au fil des projets et de l’alternance, les étudiants apprennent à piloter des dispositifs concrets, à mesurer leur impact et à affiner leurs recommandations.
Cécile, étudiante sur le campus de Lyon, revient sur son expérience à l’école de communication ISCOM et présente l’expertise Shopper Marketing Data, une spécialisation tournée vers les usages, les comportements d’achat et la data.
Cécile, étudiante en 5e année à Lyon, présente l’expertise Shopper Marketing Data
Cécile suit sa 5e année à l’ISCOM sur le campus de Lyon.
Son témoignage met en lumière un point clé de l’approche ISCOM, l’apprentissage par les projets, les challenges et les mises en situation, au plus près des réalités du secteur.
Il illustre aussi un choix de spécialisation qui répond à une évolution forte des métiers, la montée en puissance de la donnée dans la compréhension des publics, la performance et l’expérience client.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours jusqu’à aujourd’hui
Cécile a intégré l’ISCOM Lyon en 4e année en admission parallèle, après une licence en Information Communication à l’Université Lumière Lyon II.
Elle recherchait une formation plus professionnalisante, avec des projets structurants et un cadre pédagogique favorisant le passage à l’action.
Grâce aux nombreux projets étudiants, challenges, micro-agence, travaux en équipe, elle explique avoir mieux appréhendé les attentes du monde professionnel et les codes de l’alternance.
Dans ce type de parcours, la progression se fait souvent par paliers, comprendre un brief, analyser une cible, proposer une stratégie, produire des livrables, puis défendre ses choix.
C’est aussi une manière de se préparer à la diversité des métiers de la communication, où l’on doit être à la fois créatif, rigoureux, et capable d’argumenter.
Pourquoi avoir choisi l’expertise Shopper Marketing Data en 5e année
Lors de sa 4e année, Cécile suivait une filière plus généraliste, orientée marketing et communication globale.
Elle a apprécié la polyvalence, mais souhaitait se spécialiser davantage, avec un objectif clair, approfondir une trajectoire plus digitale.
Elle a hésité entre deux expertises proches, Shopper Marketing Data et un parcours orienté UX design, data et expérience client.
Son choix final s’est porté sur Shopper Marketing Data, notamment parce que la spécialisation traite en profondeur de la data, devenue incontournable dans un contexte où le digital se développe et où les organisations attendent des recommandations plus mesurables.
Dans cette logique, la donnée n’est pas une fin en soi.
Elle sert à mieux comprendre les comportements, à identifier des opportunités, à tester des hypothèses, et à optimiser des parcours, en ligne comme en point de vente.
Ce positionnement correspond bien à une communication plus pilotée, plus analytique, et plus alignée sur des objectifs concrets.
En quoi consiste l’expertise Shopper Marketing Data
L’expertise Shopper Marketing Data vise à former des profils capables d’articuler stratégie marketing, compréhension des publics et exploitation de la donnée.
Concrètement, il s’agit d’analyser des signaux, comportements d’achat, performance de contenus, indicateurs de conversion, dynamiques de trafic, parcours utilisateur, puis de traduire ces observations en recommandations opérationnelles.
Le travail ne se limite pas à produire des tableaux ou des chiffres.
L’enjeu est de donner du sens, de raconter la donnée, d’expliquer ce qui fonctionne, ce qui freine, ce qui peut être amélioré, et pourquoi.
Ce type de compétences répond à des besoins croissants dans les entreprises et les agences, où les décisions doivent être justifiées, suivies et optimisées.
Pour les étudiants, c’est aussi un moyen de se positionner sur des missions hybrides, à la frontière entre marketing, communication, expérience et pilotage.
Depuis le début de l’année, quel projet vous a le plus marquée
Cécile cite sans hésitation un workshop mené avec le CHU de Nice, réunissant différentes expertises.
L’objectif consistait à identifier les problématiques rencontrées par les patients lors de leur hospitalisation, puis à proposer des réponses ludiques, concrètes et opérationnelles.
Son groupe a travaillé principalement sur l’expérience utilisateur des patients aux urgences, dans une logique proche d’un design sprint.
Ce format a mobilisé des compétences en UX, en marketing, en communication, mais aussi en design d’espace, via des procédés innovants et une approche centrée sur l’usage.
Le projet l’a marquée parce que le sujet semblait difficile dès le brief.
Dans un contexte hospitalier, le ton est essentiel, et les solutions doivent rester crédibles, viables et responsables.
Ce type de contrainte force à sortir de sa zone de confort.
Il impose de questionner ses intuitions, de tester des pistes, d’argumenter, puis de converger vers une solution réellement applicable.
C’est aussi une très bonne préparation à la réalité des projets en entreprise, où les enjeux sont sensibles, les parties prenantes nombreuses, et les décisions rarement simples.
Votre 5e année se déroulant en alternance, dans quelle entreprise évoluez-vous
Cécile réalise son alternance au sein de l’agence digitale FRSH à Lyon, en tant que cheffe de projet.
Elle décrit un poste polyvalent, qui exige rigueur et organisation, car il s’agit de gérer plusieurs projets de A à Z, en tenant compte des délais, des priorités et des attentes des clients.
Elle intervient également sur des sujets variés, community management, création de contenus, référencement, et d’autres missions liées à la gestion de projet.
Ce type de poste permet d’acquérir des réflexes professionnels solides, cadrer un besoin, coordonner une production, suivre la qualité, et maintenir une communication fluide avec les interlocuteurs.
Dans un parcours en alternance, l’enjeu est aussi de créer des ponts directs entre les enseignements et la pratique.
L’étudiant n’apprend pas uniquement en cours.
Il apprend en livrant, en ajustant, en recevant du feedback, et en gagnant progressivement en autonomie.
Quels conseils pour un étudiant qui souhaite rejoindre cette expertise
Pour Cécile, le premier point est d’avoir un réel attrait pour le digital.
La curiosité est également un atout fort, car elle permet d’approfondir, de tester, de comprendre de nouveaux outils, et surtout de mettre ces apprentissages au service de son alternance.
Elle recommande enfin de rechercher une alternance en cohérence avec la spécialisation, afin d’être le plus opérationnel possible.
Cette cohérence facilite la montée en compétences, renforce la légitimité sur les missions confiées, et aide à construire un profil clair sur le marché.
Se projeter dans une spécialisation digitale à l’ISCOM
Pour mieux comprendre les parcours, les expertises et les attendus d’une 5e année, il est utile de s’informer sur les programmes et sur les débouchés.
À l’école de communication ISCOM, la spécialisation s’accompagne d’un objectif clair, renforcer l’employabilité, développer une posture professionnelle et apprendre à piloter des projets mesurables.
Dans un contexte où les entreprises demandent des profils capables de relier stratégie, création et performance, les compétences data prennent une place croissante.
Elles permettent d’éclairer une décision, d’optimiser un dispositif, et de mieux comprendre les publics, des compétences précieuses dans les métiers de la communication.
Que l’on vise une carrière en agence, chez l’annonceur, ou dans un environnement digital en forte évolution, la capacité à analyser et à recommander devient un véritable facteur de différenciation.
Je passe les épreuves d’admission
Préparer son admission, c’est aussi clarifier son projet, comprendre les attentes et se familiariser avec les formats d’épreuves.
Pour cela, l’école de communication ISCOM met à disposition des ressources utiles pour se préparer et aborder les étapes avec méthode.