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Mon stage en communication chez Audi

L’international est un aspect du parcours étudiant auquel l’ISCOM accorde une importance particulière. Marion, étudiante sur notre campus de Strasbourg n’a pas hésité une seule seconde et c’est en Allemagne qu’elle a trouvé son bonheur : elle a effectué son stage de 3e année au siège d’Audi en Allemagne.



Commençons par le début : racontez-nous ce qui nous a mené vers des études en communication…

 

Au lycée, j’ai fait un BAC Littéraire option Section Européenne anglais. À ce moment-là, je ne savais pas vraiment vers quoi me diriger pour poursuivre mes études et j’ai eu la chance d’avoir  un professeur de philosophie qui m’a conseillé de me diriger vers la communication. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur l’ISCOM et j’ai tout de suite accroché avec l’école. J’ai participé à une Journée Portes Ouvertes de l’ISCOM à Montpellier, qui était plus proche de chez moi à l’époque, et grâce à elle, j’ai entendu parlé du Programme Franco-Allemand que l’école de Strasbourg propose. J’avais déjà fait un bac bilingue en anglais et comme je suis d’origine allemande, ce cursus me permettait de réunir les trois langues. Ce qui m’a fait aller vers l’ISCOM également est l’importance qu’accorde l’école à la pratique. Ce milieu ne s’apprend pas  seulement sur papier, le facteur humain est important : on n’apprend pas simplement des théories mais on les applique.

 

 

Comment avez-vous trouvé votre stage chez Audi ?

 

Pour la 3e année, nous devions faire un stage de 4 à 6 mois. Pour moi, la question ne se posait pas : je voulais faire un stage à l’international. Plusieurs entreprises m’intéressaient en Allemagne, notamment Audi pour qui je me suis simplement rendue sur leur site internet pour postuler. Ils avaient besoin d’un/une stagiaire en sponsoring et communication culturelle, une o?re qui correspondait parfaitement à mes anciennes expériences dans la culture et mes envies de découvrir d’autre job. J’ai fait un CV et une lettre de motivation très ciblés  en  accord  avec l’identité de l’entreprise, ce qui m’a permis de me démarquer des autres candidats. La plupart des échanges se sont fait par mail et l’entretien s’est fait par téléphone. Ils ont l’habitude de recevoir des candidatures du monde entier et étaient complètement préparés pour l’entretien à distance,  ce qui doit beaucoup leur servir aujourd’hui.

 

 

Pourquoi avoir fait votre stage à l’étranger ?

 

En lien avec mon parcours, cela me paraissait être le choix logique : en faisant des études internationales, il me semblait évident de me faire une expérience à l’étranger. L’avantage des études, c’est aussi la liberté : je peux partir pour 4 ou 6 mois découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture tout en faisant un stage dans une entreprise. Cela me laisse aussi le temps d’explorer toutes les possibilités qui s’o?re à moi sans m’engager à long terme.

 

 

Avez-vous remarqué une di?érence entre le travail à la française et le travail à l’allemande ?

 

Oui, beaucoup ! *rires* Dans le service où j’étais, on ne ressentait vraiment pas la hiérarchie entre collègues, ce qui di?ère véritablement de ce que j’ai pu connaître en France. En revanche, c’est beaucoup plus structuré : chacun a sa tâche, les réunions sont préparées à l’avance et dure 30 minutes, il y a plus de séparation entre la vie privée et le travail,… De manière générale, le rythme de travail est di?érent des français. Ils commencent le travail très tôt et prennent peu de pause à midi mais ils partent plus tôt le soir. J’avoue qu’au début, c’était un peu di?cile, mais j’ai su vite prendre le pli.

 

 

Quels conseils donneriez-vous a des étudiants qui chercheraient un stage à l’étranger ?

 

N’ayez pas peur de postuler à un poste qui vous intéresse, même si cela vous semble impossible d’y accéder. Quand j’ai postulé chez Audi, je me suis dit que des centaines de personnes avaient dû faire pareil et que ça ne valait pas la peine de tenter, mais au final, ça a marché et j’ai été embauchée ! Aussi, il est vraiment important de sortir du lot : créer un CV ciblé pour  l’entreprise et une lettre de motivation qui n’est pas simplement un copier-coller un peu adapté. Pendant le processus d’embauche de mon/ma remplacant(e), la moitié des candidats n’avaient pas de CV soignés et on finit sur la pile des refus avant même de lire la lettre de motivation. Les quelques personnes ayant eu un entretien avaient un CV original et une lettre de motivation vraiment personnalisée pour l’entreprise. Une fois embauché, n’hésitez pas à poser vos questions si vous avez besoin d’aide et même demander plus de responsabilités si vous êtes à l’aise. Vous montrerez ainsi votre implication et cela pourrait pour permettre de vous faire apprécier auprès de votre équipe. Aussi, on vous l’a surement déjà répété, mais ne négligez pas votre profil LinkedIn, il sera très probablement consulté par vos potentiels recruteurs, et ce pour n’importe quel pays !