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HUGO GOMME - ISCOMIEN ET ANCIEN SPORTIF DE HAUT NIVEAU

Hugo Gomme, ancien sportif de haut niveau a choisi d’intégrer l’ISCOM en admission parallèle en 4ème année. Il nous explique son parcours sportif et son choix d’orientation.

 

 

 

 

 

Quel est votre parcours scolaire ?

 

Issu d’une filière Économique et Sociale, j’ai continué mes études supérieures dans le domaine commercial. C’est au Bourget-du-Lac, au sein du Centre d’Enseignements des Sportifs Nationaux et Internationaux (CESNI) que j’ai étudié pendant trois années. Trois années durant lesquelles je possédais, et un projet sportif et un projet scolaire. Ce cursus scolaire permet d’être diplômé d’un Bachelor Relation Développement Clientèle.

 

 

Pourquoi avoir choisi l’admission parallèle en 4ème année ?

 

 

L’admission parallèle en 4A était une réelle opportunité pour moi de quitter ce domaine commercial et de pouvoir me pencher sur ce qui me plaisait le plus : la production audiovisuelle. C’est cette passion pour la vidéo qui m’a poussé à postuler à l’ISCOM afin d’en apprendre tous les rouages et de pouvoir, par la suite, devenir autonome et créé des contenus de qualité pour des professionnels.

 

 

Quel serait votre conseil pour les étudiants souhaitant postuler à l’ISCOM en 4ème année ?

 

Si je pouvais vous donner un conseil pour cette admission : BE YOURSELF. Montrez que vous avez soif d’apprendre et que vous êtes passionnés par la communication ! Cette année nous venons tous d’univers totalement différents et pourtant, aujourd’hui, nous formons une classe.

 

 

IMG 6736 ConvertImageAncien sportif de haut niveau, racontez-nous votre parcours sportif ?

 

J’ai commencé les compétitions régionales de VTT Cross-Country à l’âge de 10 ans. Cet amour pour le vélo est devenu un mode de vie lorsque je suis arrivé sur les Coupes de France et Championnats de France. Toute ma vie tournait autour de ce sport, à tel point que j’ai quitté mes proches, à l’âge de 18 ans, afin de poursuivre mes études au sein du CESNI.

 

J’ai petit à petit participé à des courses internationales en Croatie, Slovénie, Belgique, ou encore en Suisse.

 

En 2018 et 2019, j’ai eu l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France sur les Coupes du Monde d’Albstadt (Allemagne) et de Vallnord (Andorre). J’ai couru auprès des plus grands athlètes mondiaux. C’était, et restera pour moi, les plus belles courses et les plus belles émotions ressenties sur mon vélo. L’atmosphère, l’ambiance, le circuit et le public électrique rendaient la course épique !

 

 

Quelles sont les valeurs transmises par cette pratique ? IMG 6891 ConvertImage

 

Cette discipline m’a appris l’humilité, c’est ici la plus belle valeur transmise par ce sport. Une valeur indispensable et qui amène au respect de l’autre. Pour ce qui est du plan performance, l’assiduité est primordiale pour continuer à progresser et atteindre ses objectifs. Sans elle vous ne pouvez prétendre côtoyer les plus grands.

 

 

Comment vous avez réussi à concilier le sport et vos études ? 

Tout d’abord un grand merci au CESNI qui est la branche sportive de l’INSEEC Bourget-du-Lac. Grâce à ce programme, nous bénéficions d’horaires aménagées pour pouvoir pratiquer notre sport. Elle met en place des plannings aménagés pour ses sportifs venant tous sports possibles. Elle a notamment accueilli Christophe Lemaître, Melvyn Richardson ou encore Benoit Cosnefroy. Il a fallu cependant gérer les devoirs à rendre avec les semaines de compétitions. L’assiduité était nécessaire à la réussite de ce cursus.

 

 

Qu'en retirez-vous au quotidien et dans vos études ?

Dans la vie de tous les jours, je sais faire face aux échecs, les gérer et rebondir après chacun d’entre eux. Un échec n’est pas une punition mais plutôt une leçon, on doit apprendre de ses échecs. C’est grâce au VTT que j’ai su y faire face sportivement, aujourd’hui scolairement et demain professionnellement. Cet état d’esprit est possible si vous savez vous dépasser mentalement. Sur le vélo il fallait se battre avec soi-même pour repousser les limites physiques et allait chercher toujours plus. Il fallait faire face aux douleurs dues à l’effort. Cela me permet aujourd’hui d’aller toujours chercher le meilleur de moi et d’être en permanence critique sur ce que je fais.

Je dois beaucoup à ce sport qui m’a tant appris.