Rencontre avec des lobbyistes, compréhension des enjeux des affaires publiques, visite du Parlement Européen… les étudiants de l’ISCOM racontent leur séjour à Bruxelles.
Arrivée à Bruxelles
Dans le gigantesque hall de la gare du Nord, notre groupe est bientôt au complet. En attendant les derniers arrivants, un débat sans fin se lance sur l’origine du nom de la gare Bruxelles Midi. Après des explications créatives et imaginaires, nous nous renseignerons plus tard en tant que communicants curieux, méthodiques et rigoureux, et découvrirons qu’il s’agit bel et bien de la Gare Bruxelles Midi ou du Midi qui assure, depuis 1952, la jonction Nord Midi. Mais là n’est pas notre sujet… Le train Thalys n° 87 645 à destination de Bruxelles Midi est à quai et nous attend pour le départ. Une fois à bord, nous avons à peine le temps de remporter une partie de cartes que la voix du conducteur résonne dans le train et annonce notre arrivée à Bruxelles : « Dames en heren, we arriveren over een paar minuten in Brussel Midi, we hopen dat uw reis in de beste omstandigheden is verlopen. Zorg ervoor dat je niets vergeet in de trein en stap alleen uit als de trein stopt. » Et oui, car à Bruxelles on parle français et flamand !
Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous profitons de cette première journée libre pour découvrir la ville, ses boutiques et ses monuments à l’instar de l’hôtel de ville caractérisé par Victor Hugo comme « un bijou comparable à la flèche de Chartres ; une éblouissante fantaisie de poète tombée de la tête d'un architecte ». Le soir, nous nous retrouvons tous autour d’une bonne table bruxelloise pour partager un moment convivial et festif.
Seconde journée, rencontre avec les lobbyistes
Dès le lendemain matin, nous débutons une journée intense de rencontres avec les professionnels du lobbying. À commencer par la Community of European Railway, CER, représentant le lobby de la SNCF et des entreprises ferroviaires européennes. Nous découvrons que la qualité et la pérennité du service ferroviaire dépend principalement des décisions européennes.
Nous poursuivons la journée chez DigitalEurope, une organisation européenne qui rassemble et représente les intérêts de sociétés industrielles auprès de la Communauté européenne : « Dedicated to improving the business environment for the European information and communications technology ». Nous sommes alors accueillis par deux consultants juniors français qui nous invitent à prendre place dans une grande salle en U qui est, en général, le lieu symbolique des cellules de crise. Nos interlocuteurs nous racontent l’histoire du lobby, ses activités, ses partenaires, leurs missions quotidiennes.
Céciila Bonefeld-Dahl, Directrice générale de DigitalEurope, nous a ensuite rejoint afin de nous expliquer le rôle de l’organisation et l’importance d’accompagner les instances européennes à appréhender au mieux les évolutions du monde numérique. Elle décrit d’ailleurs son activité comme un rouage indispensable de la machine démocratique européenne. Selon Céciila Bonefeld-Dahl, il est impossible de dissocier la stratégie économique et d’influence d’une idéologie politique.
Lobbyiste un métier évoluant selon les convictions du professionnel
Le prochain rendez-vous traitait principalement de la question éthique. Chez Athenora, cabinet d’affaires publiques, on représente des intérêts qui sont en opposition avec des partis trop éloignés de leur vision. Selon eux, toutes les positions sont défendables. L’important est d’être cohérent.
Dernier jour au parlement européen
Dernier jour en Belgique avec au programme la visite du Parlement Européen et rencontre avec Karine Gloanec-Maurin, parlementaire européenne qui nous a décrit son quotidien, détaillé la gestion de sa vie d’élue locale dans sa circonscription ainsi que son travail de parlementaire à Bruxelles comme à Strasbourg. Elle a mis en lien l’importance d’agir à l’échelle européenne tout en conservant à l’esprit les préoccupations des électeurs de son territoire.
Pour accompagner notre visite de l’hémicycle, un assistant parlementaire nous guide tout en abordant le poids de la culture dans l’échange et la négociation. Il a également détaillé le déroulé d’une séance afin que l’on puisse se projeter.
Merci à notre professeur d’avoir initié l’idée et porté le projet,
Merci à tous les professionnels qui ont pris le temps de nous recevoir,
Merci à nos délégués pour leur investissement sans faille,
Merci à l’ISCOM d’avoir encouragé cette expérience et permis son existence.
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