Minia-article

Un stage formateur chez Fun Radio

Parce que oui l’ISCOM c’est aussi des stages inoubliables qui marquent nos étudiants !

Sarah étudiante au sein du campus toulousain nous partage son expérience de stage au sein du groupe M6 en tant qu’assistante social media !

 

En savoir plus sur l'ISCOM Toulouse

 

Peux-tu te présenter en quelques mots (prénom, année à l’ISCOM, spécialisation, parcours…) ?

Je m’appelle Sarah, j’ai 20 ans et je suis en troisième année à l’ISCOM Toulouse, en spécialisation Création et Design de marque. J’ai un parcours orienté vers la communication, avec une vraie sensibilité pour les univers artistiques et culturels. Le monde de la musique m’a toujours beaucoup attirée, bien plus qu’une passion, c’est pour moi un véritable moteur au quotidien et c’est ce qui m’a poussée à m’investir bénévolement dans plusieurs médias indépendants centrés sur la musique à Toulouse où j’ai pu mêler mes passions pour la communication, le design et la musique bien sûr !

Ces expériences m’ont permis de développer des compétences en rédaction, community management, organisation d’événements et relations presse. Elles ont surtout renforcé mon envie d’évoluer dans des environnements dynamiques et créatifs, en lien avec la culture. Mon objectif à long terme est de rejoindre une structure musicale pour y exercer en tant que directrice artistique, et contribuer à façonner des identités visuelles fortes et singulières pour des artistes ou des projets musicaux.

 

Où réalises-tu ton stage actuellement, et quel est ton rôle au sein de ton entreprise (tes missions etc…) ?

Je suis actuellement en stage au sein du groupe M6, plus précisément pour Fun Radio et RTL2, en tant qu’assistante social media manager. Je m’occupe principalement de la création de contenus pour les réseaux sociaux des deux radios. Une grosse partie de mon travail consiste à faire du montage d’extraits d’émissions : je sélectionne les meilleurs passages, je les monte et je les publie sur les réseaux pour mettre en avant l’antenne et générer de l’engagement. Je crée aussi des visuels, j’aide à la programmation des posts, à l’animation des comptes, et je réfléchis à des idées de formats éditoriaux. Je suis également amenée à produire du contenu lors de concerts, d’interviews ou quand des artistes viennent en studio, ce qui rend le stage encore plus dynamique. Enfin, je travaille sur la mise en avant des festivals partenaires, notamment pour Fun Radio et RTL2. Je crée des visuels et du contenu pour les promouvoir sur nos réseaux. C’est un stage super complet, qui me permet d’allier création, musique et réactivité, dans un environnement que je trouve vraiment stimulant.

 

Comment as-tu décroché ton stage en communication chez M6 ?

Je savais dès le départ que je voulais absolument faire mon stage dans une structure en lien avec la musique. J’ai donc envoyé plusieurs candidatures spontanées, notamment chez Universal et Sony Music. Même si je n’avais pas de retour, je ne me suis pas découragée. Un jour, je suis tombée sur une offre postée par le groupe M6 sur LinkedIn pour un stage en social media chez Fun Radio et RTL2. En lisant la fiche, je me suis reconnue direct dans le profil recherché et j’ai senti que c’était une vraie opportunité, alors j’ai vraiment mis toutes les chances de mon côté en soignant ma candidature au maximum. J'ai simplement cherché à leur montrer qui j'étais vraiment, et j'ai mis en avant ma passion pour la musique, ainsi que le fait que je me rendais souvent à des concerts et des festivals par exemple. C'est ce genre de détails qui peut faire la différence, surtout dans de telles structures. Je pense que c’est ce travail et la passion que j’ai montrée qui ont fait la différence. Quelques jours après ma candidature, j’ai été contactée pour un entretien qui s’est très bien passé. À la fin, on m’a donné un cas pratique à faire, que j’ai réalisé avec beaucoup d’investissement et envoyé le lendemain. Trois jours plus tard, ils m’ont rappelée pour m’annoncer que j’étais la candidate retenue, je n’en revenais pas haha !

 

Qu’est-ce qui t’a le plus surprise ou marquée en arrivant dans un grand groupe média comme M6 ?

Ce qui m’a le plus marquée en arrivant chez M6, c’est à quel point les équipes sont accessibles et bienveillantes. On pourrait s’attendre à un environnement très strict ou hyper corporate, mais en réalité, il y a beaucoup d’échanges, de bonne humeur et une vraie entraide au quotidien. Mon intégration s’est faite assez naturellement, justement parce qu’il y a beaucoup de stagiaires et d’alternants au sein du groupe. On croise rapidement des gens de notre âge dans les différents services, ce qui rend les échanges plus simples et l’ambiance plus détendue. Il y a une vraie dynamique entre jeunes, et ça aide beaucoup à se sentir à sa place dès les premiers jours. On ne se sent pas isolé, bien au contraire. Mais je crois que l’une des choses qui m’a vraiment marquée, c’est le fait de croiser des personnalités publiques presque tous les jours, c’est très impressionnant au début, et puis finalement on s’y habitue, mais ça rend l’expérience encore plus concrète. Ce que j’ai vraiment apprécié aussi, c’est qu’on est responsabilisé très vite : on se sent utile, on apprend beaucoup, et on n’est clairement pas là pour faire de la figuration.

 

Y a-t-il des compétences développées à l’ISCOM qui t’ont aidée dans certains de tes projets ?

Oui, clairement ! Il y a plusieurs compétences que j’ai pu développer à l’ISCOM et qui me servent aujourd’hui au quotidien.

Tout ce qui touche à la PAO, comme Photoshop ou Premiere Pro, m’aide beaucoup dans la création de contenus. J’ai aussi appris à repérer les tendances, à comprendre ce qui fonctionne sur les réseaux sociaux et à faire une veille régulière pour rester à jour.

On a aussi été formés à l’analyse de performances, à l’utilisation d’outils de reporting, à l’élaboration de plannings éditoriaux et à savoir être force de proposition, ce qui est indispensable quand on travaille dans le digital. Et puis, quelque chose qu’on ne valorise peut-être pas assez en tant qu’étudiants, c’est l’importance du réseau.

À l’ISCOM, on nous pousse à aller vers les autres, à participer à des événements, à créer des contacts… Et aujourd’hui je me rends compte à quel point c’est essentiel dans ce milieu : il faut savoir se faire connaître, se créer des opportunités, et ne pas hésiter à activer son réseau.

 

As-tu une anecdote ou un moment marquant à partager ?

Oui, sans hésiter : l’édition 2025 du Fun Radio Ibiza Experience, le 4 avril 2025 à l’Accor Arena. C’était une journée plus que sportive, mais aussi complètement dingue ! Ce qui m’a énormément marquée, c’est d’avoir eu accès à tout ce qu’on ne voit jamais en tant que spectateur. Arriver dans une salle mythique comme l’Accor Arena alors qu’elle est encore vide, c’est impressionnant. On voit les techniciens, les équipes prod, les artistes qui font leurs balances… il y a tout un monde qui s’active dans les coulisses pour donner vie à un événement aussi énorme. Mais ce qui m’a aussi beaucoup touchée, c’est d’être au plus près du public. Voir les 20 000 spectateurs arriver petit à petit, sentir l’excitation monter, et vivre le show depuis les coulisses, ça donne une autre dimension à ce qu’on fait. On se rend compte que tout le travail en amont vaut vraiment le coup quand on voit les gens chanter, danser et profiter. Être au cœur de l’événement, c’est un vrai moment fort. Et surtout, ça m’a fait comprendre à quel point chaque personne compte dans ce type d’organisation. Il faut savoir être hyper réactif, gérer l’imprévu, rester concentré… On se sent vraiment partie prenante de quelque chose de grand.

C’est une expérience que je n’oublierai pas de sitôt.

 

Quel conseil donnerais-tu à un.e étudiant.e qui aimerait décrocher un stage en communication dans un grand média ?

Je dirai avant tout qu’il faut oser, même si on pense que ce genre de stages n’est pas à notre portée. On a souvent tendance à se mettre des barrières tout seul, à se dire que les grands groupes comme M6, c’est trop gros ou trop inaccessible… alors que pas du tout. En réalité, il n’y a pas de secret, montrez votre motivation et votre authenticité, et surtout, valorisez ce que vous avez déjà fait !

Il ne faut surtout pas sous-estimer les expériences qui peuvent paraître “petites”, comme du bénévolat, un projet étudiant ou une implication perso. Ce sont justement ces détails-là qui peuvent faire la différence. Dans mon cas, c’est en mettant en avant mes engagements dans des médias indépendants autour de la musique, même s’ils étaient bénévoles, que j’ai pu montrer mon sérieux, ma passion et ma capacité à m’investir. Je pense aussi qu’il faut travailler ses candidatures, soigner ses lettres de motivation, être sincère, et montrer qui on est.

On n’a pas besoin d’un CV parfait, mais il faut que notre énergie et notre personnalité ressortent. N’hésitez pas à être créatifs, quitte à être moins conventionnel, osez !

Et enfin, je rajouterai qu’il ne faut pas craindre de postuler, même spontanément. Parfois ça ne donne rien, mais chaque tentative permet d’affiner son discours et de se rapprocher de son objectif. Il faut y croire, être audacieux, et surtout ne jamais se dire qu’on “n’est pas légitime”. Parce qu’on l’est toujours, dès l’instant où on est passionné / ambitieux et prêt à apprendre.

 

Ce stage a-t-il renforcé ou fait évoluer ton projet professionnel ?

Sans aucune hésitation, ce stage n’a fait que renforcer davantage mon envie de continuer dans ce milieu. Dès le départ, je le voyais comme une belle opportunité d’avoir une expérience concrète dans l’univers de la musique, même si je ne visais pas forcément la radio à la base.

Travailler chez Fun Radio et RTL2, au sein d’un grand groupe comme M6, m’a permis de découvrir l’envers du décor et de confirmer à quel point la musique et tout ce qui gravite autour me passionnent, notamment à travers les métiers de la communication. Cette expérience m’a aussi aidée à mieux définir ce que je voulais : je me rends compte que ce qui m’a parfois manqué, c’est un peu plus de liberté créative. J’aurais aimé pouvoir proposer davantage, imaginer des concepts plus visuels ou artistiques. C’est ce qui me donne aujourd’hui envie de m’orienter vers des missions davantage tournées vers la création, la direction artistique ou l’événementiel, toujours dans le domaine musical.

J’ai tout de même énormément appris : à être plus réactive, à prêter attention à chaque détail, à gérer plusieurs projets en même temps, à travailler en équipe… Mais ce que je retiens surtout, c’est cette envie de continuer à évoluer dans cet univers en apportant ma vision, ma sensibilité créative et en participant à des projets artistiques forts.

 

Je souhaite intégrer l'ISCOM