Amelie

Réinventons le challenge : Un défi solidaire qui a du sens pour tous

Et si nous réalisions un challenge différent, un challenge solidaire, un challenge qui a du sens pour soi et surtout pour les autres et qui fait appel à la diversité des élèves et des formations d’un même campus. Et si nous faisions preuve d’altruisme en apportant notre savoir-faire et nos compétences au profit d’associations qui œuvrent pour l’intérêt général et luttent pour des causes qui nous parlent à toute et à tous ?

C’est de là qu’est né le « CARE FOR GOOD DAYS CHALLENGE ».

Un challenge de 24h durant lesquelles 150 élèves de différentes formations, répartis dans des groupes, vont réfléchir à des solutions et coconstruire des projets sur le thème du handicap, de la culture pour tous, du bien vieillir ou encore de l’aide aux sans-abris : un groupe > une association > une problématique.

  • Comment trouver plus de donateurs ?
  • Comment développer une friperie solidaire pérenne ?
  • Comment engager et motiver plus de bénévoles ?
  • Comment générer plus de trafic sur les réseaux sociaux et sensibiliser au bien vieillir ?

4 associations, 4 questions, 4 besoins auxquels nos étudiant vont devoir répondre durant une journée et demie, rythmée par des activités ludiques, créatives et sportives. A commencer par un atelier de « Ice Breaker », visant à créer du lien au sein des groupes en seulement 15 minutes.

Les ISCOMIENS de Rouen étudient au sein d’un campus regroupant plusieurs écoles, et vivent au quotidien au contact d’élèves qui suivent des formations en commerce, management ou se forment aux métiers du numérique. Cet environnement enrichissant permet de générer des connexions représentatives aux conditions dans lesquelles ils seront susceptibles d’évoluer à l’issue de leur formation.

 

 

Gabriel, Clara et Amélie étudiants en 2ème année à ISCOM de Rouen ont eu l’opportunité de vivre cette expérience unique et témoignent :

Quelle a été votre 1ère impression quand vous avez découvert le challenge ?

Gabriel : Ma première réaction a été de constater que nous étions très nombreux et que je ne connaissais pas tout le monde. L’équipe à l’origine du projet nous avait donné quelques pistes sur la nature du challenge auquel nous allions participer, sans dévoiler toutes les informations. Comme je suis une personne sociable je n’avais pas trop de craintes sur ma capacité à rapidement m’intégrer aux groupes.

Clara : Je garde beaucoup de positif de la présentation du projet, l’approche était différente de ce à quoi nous sommes habitués, le sujet également. J’étais ravie de prendre part à cette action solidaire et de découvrir des visages inconnus.

Amélie : C’était une très belle surprise. Nous pensions que le challenge aurait une dimension en lien avec le numérique car nous savions que certains élèves présents étudiaient sur une formation orientée « digitale ». Nous nous sommes finalement aperçus que ça n’était pas le cas au moment de la présentation du challenge.

Comment avez-vous vécu le fait que les groupes aient été imposés et d’avoir travaillé avec des étudiants que vous ne connaissiez pas ou peu ?

Gabriel : j’aime rencontrer de nouvelles personnes. En tant qu’ISCOMIENS nous sommes habitués à être challengés et à sortir de notre zone de confort. Notre expérience sur ce type de pédagogie nous a permis d’apporter notre savoir-faire et notre méthodologie aux autres élèves du groupe, également en en début de formation. Nous avons pu rapidement faire un état des lieux des compétences de chacun pour optimiser le fonctionnement du groupe.

Clara : d’un point de vue personnel, nous avons appris à nous ouvrir à de nouvelles personnes. Professionnellement parlant c’était un peu plus complexe car nous devions rapidement comprendre qui avait quelles compétences. L’atelier de « Ice Breaker » organisé au début du challenge nous a beaucoup aidé.

Amélie : C’était cool !! Nous avons rencontré des nouvelles personnes avec lesquelles nous avons dû apprendre à travailler. Chaque élève avait sa propre vision, c’était très constructif et fondamental pour la réalisation de notre projet

 

Pour quelle association vous avez travaillé ?

Gabriel : Il y avait un tirage au sort qui devait déterminer l’ordre dans lequel les groupes allaient pouvoir choisir l’association avec laquelle ils souhaitaient travailler. « 1er arrivé, 1er servi » et nous avons eu la chance de pouvoir choisir.

Nous avons donc travaillé pour l’association APF France Handicap dont la problématique était de créer une friperie pérenne avec une démarche RSE, en Normandie.

Clara : Notre groupe a choisi l’Association Part’âge. Cette association œuvre pour le « Bien vieillir » en organisant d’une part des repas pour aider les personnes âgées à mieux s’alimenter et à reprendre plaisir à manger. L’autre mission de cette association est d’accompagner des séniors à réaliser leur rêve : Renée rêve de sauter en parachute…

Amélie : Notre projet était d’aider l’association « Toit à moi » qui investit dans des biens immobiliers pour reloger des sans-abris.

 

 

Avez-vous rencontré des difficultés durant le challenge ?

Gabriel : Nous étions plus habitués à faire des challenges contrairement aux autres membres du groupe, il y a donc eu une phase de démarrage un peu longue le temps que tout le monde trouve sa place. Un des membres qui suit une formation en numérique a pu nous apporter une aide précieuse sur le développement d’un site web, outils qui nous a été très utile pour le livrable. C’est dans ce type de situation que nous pouvons nous apercevoir que le partage de compétences est primordial pour la réussite d’un projet.

Clara : le plus difficile était le travail d’équipe, apprendre à travailler ensemble en un temps record. La problématique de notre association était plus orientée communication, il fallait que nous réussissions à guider les étudiants pour qui la communication n’était pas la spécialité et à nous positionner en tant que chefs de projet. C’est très formateur, cela nous pousse à prendre des initiatives, à nous adapter à nos interlocuteurs pour faciliter les échanges. Quand nous entrerons officiellement dans la vie professionnelle, nous serons confrontés à ces types de situations, je trouve très intéressant de les vivre dès maintenant. C’est un bel exercice pour la suite.

Amélie : Les visions étant parfois différentes, il fallait composer avec. Là où nous pensions que ce serait un obstacle nous avons fait le nécessaire pour en faire une force et ça a fonctionné. Nous avons vu la progression de notre groupe entre le premier et le deuxième jour, c’était incroyable de voir notre évolution.

 

Qu’est-ce qui vous a touché dans la mission de l’association ? Pourquoi le choix de leur problématique ?

Gabriel : Chaque association devait « pitcher » pour nous convaincre de les choisir ce qui n’est pas commun, généralement lors d’un challenge nous travaillons tous pour le même annonceur. Ce qui nous a plu avec APF France Handicap, ce sont les valeurs que l’association véhicule. Nous avons trouvé que le projet était audacieux et original.

Clara : j’étais très sensible au fait d’aider des personnes âgées à réaliser leur rêve. Je trouve ça très beau de pouvoir leur apporter notre soutien quel que soit leur âge. Les séniors sont trop souvent laissés de côté, isolés, voire parfois oubliés de leur propre famille. Contribuer à les accompagner à notre échelle était une évidence lorsque j’ai découvert l’association Part’âge.

Amélie : Toit à moi accompagne les personnes sans-abris à se loger. Ce qui m’a touché c’est que nous avions un réel impact sur autrui, c’était concret. Nous savions que par nous actions nous allions venir en aide à des personnes en difficultés.

 

 

Qu’avez-vous retiré de cette expérience ?

Gabriel : Si c’était à refaire j’aimerais beaucoup le refaire. Sortir du cadre habituel, découvrir un nouveau lieu, rencontrer de nouvelles personnes. Je n’en retire que du bien, notre livrable a été bien accueilli. Nous avons constitué aussi des binômes internes au groupe, qui nous ont permis d’être plus performants.

Clara : C’était un challenge très enrichissant sur de nombreux aspects : avoir travaillé avec des associations, avoir rencontré de nouvelles personnes ça fait du bien. Nous avons beaucoup appris les uns des autres c’est très gratifiant.

Amélie : la rencontre de nouvelles personnes nous a apporté un bol d’air frais. Nous avons pu voir de quelle manière travaille les autres étudiants, quelles méthodes ils appliquent et quelles compétences ils peuvent nous apporter.

 

Le challenge « Care for good days » était un pari, le pari de se réunir autour de causes qui ont une signification pour toutes et tous. Cette expérience a été marquante pour l’ensemble des participants (équipes encadrantes, élèves, associations).

 

 « Nous étions en osmose, il y avait un sentiment d’unité. »

 

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