L'apprentissage de la communication ne se limite pas aux salles de classe. C'est sur le terrain, confronté à la réalité des délais, des exigences clients et de la technique, que le métier rentre véritablement. Maëlle Monnier, étudiante en 2ème année du Programme Grande École à l'ISCOM Rennes, en a fait l'éclatante démonstration. Durant trois mois, elle a intégré l'équipe du Café des Champs Libres, lieu culturel emblématique de la métropole bretonne. Entre refonte d'identité visuelle et pilotage événementiel, retour sur une expérience formatrice qui confirme une vocation.
Une immersion au cœur de la culture rennaise
Pour un étudiant en communication, le choix du stage est stratégique. Il ne s'agit pas seulement d'observer, mais de faire. En rejoignant le Café des Champs Libres, Maëlle a choisi un environnement effervescent. Ce n'est pas un simple café, c'est le point de convergence de la vie culturelle rennaise, situé au sein même de l'espace des Champs Libres (qui regroupe bibliothèque, musée et espace des sciences).
"C’est un lieu vivant où on organise des événements pour tous les publics : de la conférence professionnelle à la soirée étudiante, en passant par des DJ sets," explique Maëlle. Dans cette PME indépendante, dirigée par sa tutrice Léopoldine Rossignol, l'étudiante a dû endosser le costume du "couteau-suisse". Une polyvalence recherchée qui correspond parfaitement à la pédagogie des deux premières années à l'ISCOM, où l'on apprend à toucher à tout avant de se spécialiser.
Le défi créatif : repenser une identité de marque
L'un des temps forts de ce stage a été une mission digne d'une agence de branding : la refonte du logo et de la charte graphique de l'établissement. C'est un exercice périlleux, car toucher à l'image d'un lieu connu implique de respecter son ADN tout en le modernisant.
De la stratégie à la PAO
Maëlle a dû mobiliser des compétences techniques pointues, notamment la maîtrise de la suite Adobe (Illustrator, Photoshop), acquises lors de ses cours de Création. "C’était une sacrée épopée," confie-t-elle. "Le nom est long à traiter graphiquement, et il fallait que le résultat corresponde aux valeurs de l'entreprise."
Au-delà de l'aspect esthétique, c'est la dimension stratégique qui a primé. Il a fallu itérer, proposer, argumenter ses choix et accepter les retours. Le résultat ? Une nouvelle identité jeune et dynamique, validée par la direction et plébiscitée par le public. Cette réussite a agi comme un déclic pour Maëlle, confirmant son appétence pour notre spécialisation Création et Design de Marque, accessible dès la 3ème année.
L'événementiel : l'école du terrain et de l'humain
La communication, c'est aussi créer du lien. En parallèle de ses missions graphiques et digitales (Community Management), Maëlle a piloté l'organisation du Marché de Noël du Café. Une responsabilité importante qui demande des qualités d'organisation rigoureuses.
Gérer l'imprévu
Organiser un événement, c'est gérer des prestataires, des artisans, une logistique complexe et des imprévus de dernière minute. "Quand les artisans m'ont remerciée chaleureusement à la fin, j'ai réalisé que malgré les galères, la satisfaction est là," raconte-t-elle. Cette expérience lui a permis de développer ses "Soft Skills" :
- Adaptabilité : Savoir parler à des interlocuteurs variés (équipe restauration, artistes, fournisseurs).
- Vulgarisation : Expliquer les enjeux de la communication à des métiers non-initiés.
- Gestion du stress : Garder le cap quand tout s'accélère le jour J.
Ces compétences sont au cœur de notre filière Communication Événementielle et Influence, qui forme les futurs chefs de projets événementiels.
Pourquoi les étudiants de l'ISCOM performent en stage ?
Ce qui ressort du témoignage de Maëlle, c'est son efficacité opérationnelle immédiate. Sa tutrice a d'ailleurs souligné sa capacité à produire comme une professionnelle, malgré son statut d'étudiante en 2ème année.
La pédagogie par le projet
Ce n'est pas un hasard. À l'ISCOM Rennes, les étudiants sont entraînés dès la première année à travailler sur des cas réels. "Travailler avec de véritables clients, on sait le faire ! On est habitués aux contraintes de timing et à comprendre rapidement un brief," analyse Maëlle.
Cette méthodologie unique permet de réduire le fossé entre l'école et l'entreprise. Quand nos étudiants arrivent en stage, ils ne découvrent pas le monde du travail, ils l'intègrent. Ils maîtrisent déjà les codes, les outils et la posture attendue.
Et demain ? Cap sur l'international
Ce stage a été un véritable accélérateur de maturité pour Maëlle. Il lui a permis de valider son projet professionnel : s'orienter vers la création graphique. Mais l'ambition ne s'arrête pas là.
L'ISCOM encourageant fortement la mobilité internationale, Maëlle vise désormais le Canada pour sa prochaine expérience. "J'ai envie de bouger, de découvrir de nouveaux horizons," conclut-elle. Une ouverture sur le monde indispensable pour nourrir sa créativité et comprendre les tendances globales du design.
Vous aussi, comme Maëlle, vous voulez transformer votre passion en compétences concrètes ?