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Réorientation : se poser les bonnes questions

Interview avec Bruno Olympio

 

Pouvez-vous vous présenter ?  

Je m’appelle Bruno. Je suis en quatrième année en Marketing Communication Management à ISCOM sur le campus de Paris.  

Avant d’intégrer ISCOM, j’ai fait un master en Sciences du langage. Au cours de ma deuxième année, je me suis spécialisé dans l’analyse du discours politique qui a fait l’objet de mon mémoire de master.  

  

Pensez-vous que la décision de se réorienter est un moyen de se révéler ?   

Se réorienter demande un temps de réflexion afin de prendre les bonnes décisions. Un jour, on peut avoir un déclic. Un autre jour, on se demande si on arrivera à franchir le pas de la réorientation. On se pose plein de questions, dans le but de savoir si on est sur la bonne voie.
À mon sens, il faut se donner le temps de se poser les bonnes questions. Réfléchir à ce que l’on souhaite faire. Le domaine qui nous conviendrait. Les capacités, potentialités et éventuels frais qui pourraient se trouver sur ma route si je décide de me réorienter.

Depuis septembre, je me dis que j’aurai pu prendre cette décision bien avant. Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, je me dis que m’être réorienté m’a parfaitement convenu et je suis heureux dans cette formation.   

  

Quels ont été les éléments déclencheurs qui vous ont poussé à vous réorienter en communication ?  

À l’origine, j’étais motivé à faire un Doctorat en Sciences du langage. Entre temps, j’avais commencé à prendre des engagements vis-à-vis de la communication. J’ai été bénévole dans une association où j’étais chargé de communication (création d’affiches, productions de communication).

Pendant que j’étais dans ma précédente formation, je me demandais souvent si je devais changer de voie. Le covid est arrivé et les cours sont passés en distanciel. À ce moment précis, j’ai pris cette opportunité pour pouvoir me poser, réfléchir et créer mon projet professionnel. Avant toute prise de décision je voulais chercher une vocation qui puisse me permettre d’apporter quelque chose à la société. J’ai pensé à la communication où je me suis dit que je saurais me rendre utile.

Par la suite, j’ai longuement discuté avec mes proches afin de connaître leurs avis pour prendre la bonne décision. Après cela, comme je suis habitué à aller au bout de ce que j’entreprends, je devais valider mon année en Sciences du langage pour ensuite envisager une réorientation. Après l’obtention de mon master, j’ai fait des recherches sur les écoles qui pourraient m’intéresser. Mon vœu était d’éviter de partir à zéro.

ISCOM m’a ouvert ses portes et m’a permis d’intégrer un programme dès la 4ème année.  

 

Quelles ont été les particularités de ISCOM qui vous ont particulièrement plu ?  

ISCOM m’a donné la possibilité d’intégrer une formation dès la 4ème année et je me suis senti rassuré de voir que beaucoup d’étudiants comme moi étaient débutants dans la communication.

Comme nous venons de formations variées : de droit, de sciences, de lettres. Je me suis dit que ceci était un bon moyen du donner et de recevoir en échangeant avec les étudiants. J’allais apprendre sur eux et à mon tour leur apporter quelque chose. Moi, qui aime travailler en équipe, j’ai été ravi d’apprendre que j’allais avoir beaucoup de travaux de groupe. Je trouve que c’est un bon moyen d’être productif. Chacun apporte ses idées. Cela permet d’échanger, discuter et comprendre ensemble. Également, c’est une opportunité de s’imprégner dans le monde professionnel de la communication. Chaque projet est discuté, élaboré et validé par toute l’équipe.  

Ce qui m’a aussi plu à ISCOM, c’est de pouvoir recevoir un enseignement théorique et pratique. En effet, nous avons accès à des cours qui nous permettent de nous confronter à des mises en situation professionnelle. Par la suite, avec les semaines de professionnalisation, avec le stage et l’alternance, en 5ème année, on peut acquérir des savoir-faire et étendre ses connaissances personnelles et professionnelles et gagner en expérience.  

Ce sont ces éléments qui m’ont poussé à faire ce choix de me réorienter à ISCOM.   

 

Pensez-vous que se réorienter peut-être une voie vers le métier de ses rêves ?  

Oui. Totalement.
Pour s’en rendre compte, il faut faire un travail en amont. Pour moi, pour se réorienter, il faut réfléchir mûrement, pour nous aider à trouver notre voie. On peut facilement se sentir submergé par ses incertitudes constantes que l’on a, vis-à-vis de notre futur professionnel. Si on se donne les moyens, on peut arriver à quelque chose.

Se réorienter, c’est un travail en amont pour pouvoir se tourner vers un domaine qui nous intéresse qui nous conduira vers le métier de nos rêves qui correspond à nos propres aspirations personnelles et professionnelles et dans lequel on s’épanouit pleinement.  

 

Quel message souhaiteriez-vous passer aux étudiants qui hésitent encore à se réorienter ?  

Ce que je pourrais leur conseiller, c’est de réaliser un travail en amont et de se poser les bonnes questions. Il est primordial de pouvoir se poser avec soi.

Il faut faire une synthèse globale : avec ce que l’on a vécu, lors de nos formations et ce qu’elles nous ont permis de connaître sur nous. Ainsi, on peut avoir les motivations nécessaires pour pouvoir se dire que la réorientation pourra nous permettre de choisir un domaine ou une formation qui nous plaît et que l’on souhaite faire. Il faut se lancer. Dès que l’on a quelques possibilités de réponses à ces doutes, il faut éviter d’hésiter et juste se décider à emprunter cette voie qui est la nôtre.  

 

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