Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Angèle, étudiante en troisième année à l’ISCOM Lyon, spécialisée en planning stratégique et publicité. J’ai grandi au cœur des champs d’ail dans la Drôme, nourrissant une grande passion pour le terroir et la cuisine. Il me tient particulièrement à cœur de communiquer et de mettre en valeur le savoir-faire de nos artisans français.
Je fais actuellement mon échange dans l’Université de Vern à Zagreb en Croatie.
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Qu’est-ce qui t’a motivé à partir en échange ?
J’ai déjà eu l’occasion de vivre sept mois en Angleterre, il y a six ans. Depuis, j’avais ce besoin personnel de mesurer mon évolution : voir comment je m’intègre aujourd’hui dans un nouvel environnement, comment je construis ma routine, comment je me positionne en tant qu’individu.
À cela s’ajoute une inspiration plus intime : ma mère m’a souvent raconté son expérience Erasmus avec des étoiles dans les yeux. Elle en garde des souvenirs très forts, au point de revoir ses amis de cette époque au moins tous les cinq ans. Ces deux éléments, mon envie de me redécouvrir et son témoignage inspirant, ont largement suffi à me convaincre de partir, à mon tour, vivre cette aventure.
Comment se passe la vie dans ton université/école ?
Tout se passe très bien ici. Les cours sont bien amenés, clairs et intéressants. Il y a une vraie relation de confiance entre les enseignants et les étudiants, ce qui rend l’apprentissage plus agréable. L’école fait beaucoup pour nous mettre à l’aise, comme ce grand pique-nique organisé avec de la musique live, de la bonne nourriture et des boissons, une belle façon de créer du lien.
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As-tu noté des différences entre les enseignements à ISCOM et à l’université de Vern ?
Oui, j’ai remarqué plusieurs différences. Il y a moins de cours en quantité par rapport à l’ISCOM, mais ils vont davantage en profondeur. Le fait que les enseignements soient moins dispersés permet un réel engagement et un meilleur suivi. Les classes sont aussi plus petites, ce qui favorise l’échange, et il y a davantage de sorties sur le terrain, ce qui rend les apprentissages plus concrets.
Cette expérience te donne-t-elle envie de travailler à l’international ?
Absolument, cette expérience m’a clairement donné envie de travailler à l’international. Même si je ne sais pas encore exactement sous quelle forme ni dans quel cadre, l’idée de continuer à évoluer dans un environnement multiculturel me motive beaucoup.
Comment se passe ton adaptation à la vie dans le pays ?
Mon adaptation se passe très bien ! La communauté Erasmus est très bienveillante et axée sur le partage, ce qui m’a permis dès le départ de comprendre les codes et habitudes locales. Et puis, la Croatie est un pays où l’on se sent globalement en sécurité, notamment en tant que femme, ce qui facilite encore plus l’intégration au quotidien.
Peux-tu partager quelques mots sur ta recherche de logement et le coût de la vie ?
Je vis dans une grande colocation avec 12 autres étudiants Erasmus. Le loyer est un peu plus élevé que la moyenne, mais l’ambiance et les échanges que cela permet valent largement le coup — je recommanderais ce type de logement à tout le monde.
La recherche a été plutôt simple : entre les plateformes Erasmus, les résidences étudiantes et le contact direct avec les propriétaires, j’ai trouvé en moins de deux semaines.
Le coût de la vie est bien inférieur à celui de la France, même si l’inflation réduit un peu cet écart. Par exemple, je paie 500 € par mois, charges comprises, pour le logement, et je peux vivre une semaine avec environ 30 €, en mangeant bien et en sortant de temps en temps.
Ils ont aussi l’équivalent du CROUS, appelé "Mensa", où l’on peut manger un repas complet pour moins de 2 € avec la carte étudiante et même emporter un Tupperware pour le soir !
Que fais-tu pendant ton temps libre ?
Pendant mon temps libre, je me suis vraiment adaptée à la culture locale : en Croatie, la tradition du café en terrasse est très présente, les habitants s’y retrouvent plusieurs fois par jour, et j’ai pris goût à ce rythme. À côté de ça, je fais pas mal de sport, randonnées dans la station de ski de Zagreb, balades dans les parcs, marché des fruits et légumes le matin… Et comme les Balkans sont facilement accessibles depuis Zagreb et peu chers, j’en profite pour voyager dans la région. Et bien sûr, je fais aussi la fête de temps en temps !
Une expérience particulière ou une anecdote à partager ?
Oui, une anecdote un peu surprenante : la Croatie est un pays très sûr… sauf quand il s’agit de football ! L’ambiance peut vite devenir tendue, et certaines personnes peuvent se montrer agressives, surtout les jours de match. Petit conseil donc : évitez de porter des maillots de foot, même d’équipes étrangères comme la France ou le Portugal. Ça peut éviter bien des problèmes !
Un conseil pour ceux qui hésitent à partir ? Pourquoi est-il important d’avoir une expérience à l’international, selon toi ?
Il est primordial d’avoir une expérience à l’international si on peut se le permettre. On n’avance jamais vraiment si on ne sort pas de sa zone de confort, si on n’ouvre pas son esprit ! C’est le moment ou jamais ! Vous en ressortirez toujours gagnant.
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