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Canadiennes à l'heure Lyonnaise

Chaque année, de nombreux étudiant·es de 3ème année de ISCOM Lyon font le choix de vivre une expérience à l’étranger, notamment via le programme Erasmus. Le campus de la capitale des Gaules propose également un échange académique avec l’université du Québec à Trois Rivières, au Canada. Une expérience enrichissante, que nous retrace en parallèle quatre étudiantes. 

 

Première partie de notre récit, avec Arianne Cloux et Chunxi He, canadiennes à ISCOM Lyon.

 

Pourriez-vous vous présenter rapidement ?

 

Arianne Cloux : D’origine canadienne et suisse, je suis présentement finissante au baccalauréat en communication sociale à l'Université du Québec à Trois-Rivières (équivalent Licence BAC+3), où j’ai évolué comme étudiante-athlète au sein de l’équipe de soccer (football). De nos jours, j’habite Montréal et l’année prochaine, je vais poursuivre mes études au master en études internationales à l’Université de Montréal. J’ai toujours pratiqué le sport (Soccer, basketball, ski, ultimate frisbee, rugby…) et, cela m’a amené à voyager beaucoup. Je fais aussi de la guitare sèche et du dessin à la pastel dans mes temps libres.

 

Chunxi He : Je m'appelle Chunxi He, j’ai 21 ans. Je viens de Chine et je suis une étudiante en Communication sociale à l'université du Québec (Trois-Rivières). Je suis sur le point de terminer mes études du premier cycle, et je suis actuellement en échange à ISCOM Lyon. Je suis une personne qui s'intéresse vivement aux médias et à la communication, cette curiosité me pousse à poursuivre mes études de master en médias, culture et société à l’Université de Glasgow l’automne prochain.

 

 

Qu’est-ce qui a motivé votre choix de partir en France ?

 

Arianne Cloux :  Depuis mon tout jeune âge, je carbure aux défis. Je suis quelqu’un qui aime faire les choses différemment, sortir du moule. Au Québec, les opportunités pour partir à l’étranger ne sont pas les mêmes qu’en Europe, car il n’y a pas de programme international de bien défini, comme celui « Erasmus ». C’est donc plus rare que des étudiants partent à l’étranger.

 

De plus, j’adore échanger avec les gens pour découvrir les fondements de ce qui les animent et comprendre la réalité dans laquelle ils vivent. J’ai voyagé deux mois en Europe en « sac à dos » il y a quatre ans, mais je n’ai pu connaître qu’en surface la vie européenne. Visiter un nouvel établissement d’éducation et de nouvelles organisations me permet de me développer en tant qu’individu et d’échanger mes connaissances acquises avec les autres étudiants et professionnels.  C’est pour cette raison que j’ai voulu effectuer la dernière session de mon baccalauréat (Licence BAC +3) en France à ISCOM Lyon.

 

Il y a deux ans, je souhaitais partir outre-mer pour vivre cette expérience, car ayant de la famille en Europe, j’ai toujours été tentée d’y habiter. J’avais beaucoup regardé les universités à Lyon, car je suis une fan de football, mais c’était très difficile de trouver des équivalences de cours. J’avais donc changé mon fusil d’épaule et j’avais été acceptée à IHECS de Bruxelles. Cependant pour des raisons personnelles, j’ai dû annuler ma session à l’hiver 2020.

 

À l’automne 2021, notre directrice de programme nous a proposé une collaboration très intéressante avec ISCOM et je n’ai donc pas pu refuser.

 

Chunxi He : Depuis que j'ai commencé à apprendre le français, j'ai toujours rêvé de venir en France pour vivre et étudier pour une période. De plus, ma tante vit en France et en lui parlant, ma vision d’aller en France s'est approfondie.

 

ISCOM a été la première école à avoir un programme avec notre département, après la suspension des échanges académiques à cause de la pandémie. Avant cela, je ne pensais pas que je pourrais vraiment venir en France pour étudier. Lorsque j'ai appris qu'il s'agissait d'une école axée sur les études de communication, je n'ai pas voulu voir passer une telle occasion de perfectionnement personnel.

 

 

Comment s’est passée votre intégration au sein de ISCOM Lyon ?

 

Arianne Cloux : Mon intégration s’est très bien passée ! J’ai trouvé les autres étudiants très ouverts d’esprit et faciles d’approche. De plus, M. Peotta et Mme. Marsolat nous ont très bien guidé tout au long du cheminement, avant et après notre arrivée.

 

Chunxi He : Les étudiants et les professeurs que j'ai rencontrés à l'école étaient très sympathiques et nous avons beaucoup communiqué sur les coutumes et la vie dans les différents pays. Un camarade de classe m'a aussi fait visiter Lyon. Je tiens également à remercier M. Peotta pour tout ce qu'il a fait pour m'aider à m'installer très rapidement dans ce nouveau lieu. Tout ce qui précède a considérablement réduit mon anxiété à l'idée de venir dans un pays inconnu, d'être exposée à une nouvelle culture et de rencontrer de nouvelles personnes. 

 

 

Avez-vous noté des différences entre l’enseignement en France et au Canada ?

 

Arianne Cloux : Oui certainement ! C’est très différent. Premièrement, je ne parle pas de ISCOM, car c’est une école privée, mais au Canada, nous payons généralement entre 300 et 400$ le cours, contrairement à la France où, pour les universités publiques, l’éducation est gratuite. Ensuite, tous nos cours durent 3 heures et suivent le même horaire toute la session. Au Canada, les professeurs sont obligés de nous faire parvenir un plan de cours mentionnant la planification de chaque cours pendant la session, à savoir ce qui va être abordé dans les cours, les travaux à remettre, ainsi que les examens avec une grille d’évaluation pour chaque remise.

 

C’est une des différences majeures. Les cours sont plus théoriques au Canada qu’en France aussi. Dans l’hexagone, les cours sont davantage axés sur la discussion en groupe et le travail d’équipe.

 

Chunxi He  : Par rapport au mode d’enseignement, il existe en effet une grande différence à cet égard.

 

Tout d'abord, le nombre et la durée des cours. Au Canada, nous avons au maximum 5 cours par semestre, mais, chacun dure 3 heures et les horaires sont fixes, à savoir 15 heures de cours par semaine. Mais, il faut toujours du temps et des efforts pour faire tous les devoirs et réviser après les cours.

 

En France, j'ai actuellement dix cours, mais, la durée de chaque cours est relativement courte et varie de 1,5 heures à 3 heures. Un semestre au Canada est généralement de 4 mois complet, mais en France, les cours durent 3 mois et sont suivis d’un stage.

 

Deuxièmement, en ce qui concerne la façon d'enseignement, au Canada, nous avons un plan de cours très détaillé pour chaque cours qui va être distribué avant le début de semestre, à savoir le contenu de chaque séance, la manière de notation des examens, en plus d'une présentation séparée pour chaque projet ou examen. En France, cette section peut être un peu plus simplifiée et un peu flou, d'après moi.

 

En ce qui concerne le contenu de cours, je pense que les matières au Canada ont été plus théoriques qu'ici, à savoir que le temps passé est davantage consacré à la pratique, par exemple pour des exercices.

 

 

Quelle différence avez-vous noté dans la vie quotidienne ?

 

Arianne Cloux : Les épiceries, magasins, pharmacie, banques… sont fermés le dimanche. Au Québec, à part lors de la pandémie de la COVID, tout est ouvert 7 jours sur 7. Autre chose, avec le réseau de transport en commun qui est assez incroyable à Lyon. Les clubs ferment à 6h du matin ici, au contraire du Canada où c’est 3h.

 

Nous ne payons pas l’eau dans les restaurants. Le taux de change est de 1.6$ pour un euro, donc par exemple, si quelque chose me coûte 10 euros, en vrai cela me coûte 16$. Le vin/alcool et le fromage ne coûtent absolument rien ici, par contre le beurre de cacahouète coûte très cher…

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Ces premières semaines vous donnent-elles envies de travailler en France plus tard ?

 

Chunxi He : Bien sûr ! La France est un pays où il fait bon vivre, et cela me donne envie d'y rester. Je pense que j'envisagerai de revenir en France après avoir terminé mes études de master. Et, j'essaie actuellement de prolonger mon visa français. Mais comme je n'ai pas encore fait de stage ou travaillé en France, je ne peux pas dire avec certitude si la façon de travailler me convient.

 

 

Avez-vous eu l’occasion de découvrir Lyon et ses alentours ? Peut-être d’autres grandes villes ou territoires ?

 

Arianne Cloux : Oui, j’ai eu l’occasion d’aller dans les Alpes, à Amsterdam et en Andalousie dans le sud de l’Espagne, c’était vraiment génial. Sinon, lors de mon dernier voyage en Europe, j’avais déjà visité plusieurs endroits, en France particulièrement, donc pour le moment, je n’ai pas encore beaucoup visité les alentours de Lyon. Je vais probablement aller à Annecy et Montpellier d’ici mon retour au Canada.

 

Chunxi He  : Je sors généralement le week-end car j'ai des cours toute la semaine. Une camarade de classe m'a emmené voir quelques sites connus de Lyon, mais j’en suis toujours au stade de la découverte. Je suis également allée à Marseille, à Aix-en-Provence, à Martigues et à Ancelle pendant mes vacances, chacune ayant son propre style. Pour moi, la France entière est imprégnée d'histoire et de culture et c’est une chose que j’apprécie. Je visiterai d'autres villes plus tard, quand j'aurai le temps, mon but étant de visiter tous les recoins de l’hexagone !

    

 

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